La garde républicaine
 
- XXe SIÈCLE -


C'est avec l'uniforme fixé par l'instruction ministérielle de 1872 que la garde républicaine commença ce siècle et le poursuivra jusqu'à l'entre-deux-guerres. Quelques modifications seront apportées à la tunique dont la longueur variera plusieurs fois.

Pendant la Grande Guerre, le gouvernement, qui entendait conserver ses régiments dans la capitale, refusa de les engager en unités constituées. Le 26 septembre 1914, le ministère de la Guerre demanda à la gendarmerie et en particulier à la garde républicaine de fournir des gendarmes ou des gardes anciens gradés pour servir dans l'infanterie comme chefs de section ou de demi-section. La garde envoya aussitôt sur le front 294 sous-officiers, brigadiers et gardes comme adjudants et sergents.
La garde républicaine a envoyé en tout aux armées 76 officiers et 1 500 hommes de troupe, c'est-à-dire la totalité de ses officiers de carrière et plus du tiers de son effectif troupe. Deux officiers et 188 gardes seront tués ou décéderont à la suite de leurs blessures ou de maladie, 32 officiers ont été promus au grade supérieur et 187 gardes ont été nommés officiers.

La IIIe république (1870 - 1940)


Loi du 7 avril 1902 (JO du 10 avril) :
Cette loi modifie le statut du personnel des chefs de musique. Le corps des chefs de musique est constitué en trois classes créant une hiérarchie propre aux formations musicales. La correspondance de ces grades avec les grades militaires est la suivante : le grade de chef de musique de première classe correspond à celui de capitaine, celui de deuxième classe à celui de lieutenant et celui de troisième classe à celui de sous-lieutenant.


Décret du 31 octobre 1902 (JO du 7 novembre) :
Quarante-cinq cavaliers employés à des tâches indispensables au bon fonctionnement de l'arme doivent être exemptés de tout service. Afin de mettre en rapport l'effectif des chevaux avec les cavaliers réellement disponibles, ces cavaliers sont démontés et le nombre de chevaux de la garde républicaine est fixé à 788.

Décision ministérielle du 21 mars 1904

Gendarmerie de métropole,
de la Corse et d'Afrique

L'armement en ce début de siècle

L'armement est fixé par l'instruction du 9 juin 1895 pour la gendarmerie départementale et pour la garde républicaine. Pour la garde républicaine :

  • Officiers montés : révolver modèle 1890; sabre modèle 1822, épée modèle 1855.
  • Officiers à pied : même armement (le sabre modèle 1822 n'est utilisé que pour leur instruction).
  • Troupe :
    • arme à pied : fusil d'infanterie modèle 1886, épée-baïonnette,
    • arme à cheval : révolver, carabine avec épée-baïonnette, sabre modèle 1822.

Instruction du 15 septembre 1907

Cette instruction forme un volume complet de l'édition méthodique du bulletin officiel (B.O.E.M.). C'est le volume n° 106 relatif à la description des uniformes. Elle englobe toutes les prescriptions antérieures à jour et apporte quelques nouveautés. Elle sera maintes fois modifiée au fur et à mesure de l'évolution de l'uniforme, du harnachement et des différents accessoires et attribut entrant dans la composition des différentes tenues des gendarmes départementaux, coloniaux et de la garde républicaine de Paris.


Gardes en tenue de campagne vers 1910


Note ministérielle du 23 août 1910 :


Décret du 22 mai 1913 (JO du 10 juin) :
Ce décret réorganise la garde républicaine en créant un peloton hors-rang dans le but d'y regrouper tous les emplois à caractère technique répartis jusqu'alors dans les différents pelotons et compagnies. La légion est désormais composée : d'un état-major, d'un petit-état-major, d'un peloton hors rang, de 3 bataillons d'infanterie et 4 escadrons de cavalerie. Le complet d'effectif est fixé à 2 993 officiers, sous-officiers, brigadiers, gardes ou élèves-gardes et à 788 chevaux.


Garde républicaine - 1910
Drapeau de la Garde républicaine ( esplanade des Invalides) - 4 octobre 1913
Musique de la garde républicaine - 1913
Garde au drapeau - 1922
Source Gallica - BNF (Photo agence Rol )


 3 août 1914  : l'Allemagne déclare la guerre à la France.Chapeau de petite tenue Mle 1915



circulaire du 20 août 1915

Le chapeau de petite tenue est modifié. Il comporte une ganse de 40 mm de large partagée par une raie noire de 3 mm fixée sur le côté gauche du chapeau au moyen d'un gros, bouton d'uniforme.



Décret du 8 décembre 1915 :
Afin que la garde républicaine puisse bénéficier des avantages accordés aux gradés des corps de troupe, il est créé 4 adjudants à cheval , 1 adjudant 1er maître maréchal-ferrant et deux emplois d'adjudant ou de maréchal des logis-chef, secrétaire du colonel ou du major.



Décret du 27 janvier 1916 :
La loi du 30 mars 1912 ayant autorisé la nomination dans les différentes armes et services d'emploi d'adjudant-chef, cette disposition législative est appliquée à la gendarmerie et la garde républicaine par décret du 27 janvier 1916.
Par instruction du 10 février 1916, le nombre maximum d'emplois d'adjudant-chef est fixé comme suit :

Décision ministérielle du 5 mars 1916 :

Le décret du 27 janvier 1916 ayant créé dans la gendarmerie et la garde républicaine des emplois d'adjudant-chef, cette décision règle les insignes de ce grade qui demeure similaire à celui du galon d'adjudant, mais dont le fond est couleur argent au lieu d'être en or.


Circulaire du 15 février 1918 :

Le képi des gendarmes est désormais confectionné en drap bleu clair ou kaki. Le diamètre de son calot est augmenté de 10 mm et sa hauteur est diminuée pour atteindre 80 mm sur le devant et 100 mm derrière. Une ventouse grillagée est fixée au milieu de calot. Il est orné du galon d'élite en fil blanc lézardé et d'une grenade en coton blanc à neuf branches. La visière est en cuir noir doublée en maroquin vert et bordée d'un petit jonc en cuir. 

circulaire du 22 février 1918 :

La circulaire du 21 avril concernant la fourragère et les chevrons de présence et de blessures ayant donnée lieu à plusieurs interprétations dans son application est abrogée et remplacée par une nouvelle circulaire plus explicite et contraignante.

La fourragère :

Désormais, la fourragère comporte trois classes, elle est tressée :

Les chevrons de présence :

Les « chevrons de présence » attribués pour la zone armée, déterminée par l'arrêté du 16 février 1915, sont accordés pour le Maroc, le Sud algérien et tunisien, le Togo et le Cameroun. Les chevrons de blessure sont accordés pour d'autres types de blessures, celles résultant de liquides enflammés et par gaz asphyxiants.
Le port de ces chevrons est obligatoire. Pour les gardes n'ayant pas le rang de sous-officier rengagé, les chevrons sont en coton rouge foncé et or pour les autres personnels y compris les officiers.

* 1 an de présence pour le premier chevron  ; 6 mois pour les suivants.


Décret du 28 avril 1918 :
Ce décret a pour objet de modifier le décret du 20 mai 1903 sur l'organisation et le service de la gendarmerie et le décret du 22 mai 1913 relatif à l'organisation et à la fixation du complet d'effectif de la légion de la garde républicaine afin que les nouvelles mesures du décret du 21 février 1918 donnant aux gendarmes le rang et les insignes de sous-officier soient applicables à la légion de la garde républicaine en tenant compte de son organisation régimentaire.
La nouvelle hiérarchie et les emplois attachés à chacun des nouveaux grades sont les suivants :

Circulaire du 12 mai 1918 :

Cette circulaire modifie la désignation des grades dans l'instruction du 15 septembre 1907 relative à la description des uniformes. Elle apporte quelquesShako Mle 1918 modifications sur le galonnage de ces nouveaux grades :

* La largeur de ces galons sera ramenée à 13 mm suivant le modificatif du 3 juillet 1918.

** Cette épée porte, comme attribut, sur sa coquille, deux trophées de drapeaux s'appuyant sur un faisceau de licteur.


Circulaire du 3 juillet 1918 :

Cette circulaire porte sur les galons de grade de la veste.



11 novembre 1918  :  fin de la première Guerre mondiale avec la signature de l'Armistice à Rethondes entre l’Allemagne et les Alliés.



Circulaires du 17 décembre 1919 :

Le veston en coutil gris, du pantalon d'été et le pantalon de corvé sont remplacés par un veston et un pantalon en toile kaki du modèle de la gendarmerie de la Corse et d'Algérie.Garde en tenue de quartier (1908 - 1926)

Circulaire du 5 mars 1920 :

Cette circulaire décrit les effets de la deuxième tenue réalisée en drap bleu clair :

Les galons de 35 mm de longueur sont placés droits sur les manches pour les adjudants-chefs, adjudants et chefs comptables.

*La largeur de ces galons sera ramenée à 6 mm suivant le modificatif du 17 janvier 1920 puis sera portée à 8mm suivant le modificatif du 15 novembre 1920.


Décret du 18 avril 1922 :
Le complet d'effectifs de la garde républicaine est fixé à 2990 officiers, gradés, gardes et élèves gardes et à 780 chevaux.

Circulaire du 30 mars 1923 :

Cette circulaire rend aux officiers de toute l'armée une grande tenue. L'habillement des officiers est alors composé des effets de 1re tenue, utilisés pour la  « grande tenue » et la « tenue de ville », et ceux de 2e tenue, utilisés pour la « tenue de campagne » et la « tenue de travail ». Ce texte sera complété par un modificatif du 30 mars 1923 décrivant plus particulièrement ces tenues pour la gendarmerie. Le bleu foncé se substitue au bleu gendarme.

La tenue de la garde républicaine devait faire l'objet d'une décision ultérieure, cependant les effets dont elle allait être dotée seraient confectionnés avec les mêmes tissus que la gendarmerie départementale. D'autre part, les képis et les écussons des militaires de tous grades, les aiguillettes et les trèfles seraient du modèle de la gendarmerie départementale, mais du métal et de la couleur particuliers au corps (or pour le métal, orange foncé pour la laine ou la soie). Le manteau de pluie et la vareuse du même modèle que la gendarmerie départementale munis des insignes et boutons spéciaux du corps seront utilisés pour la 2e tenue.


Par décret du 30 juillet 1928, le drapeau du régiment d'infanterie et l'étendard du régiment de cavalerie de la garde républicaine de Paris sont décorés de la croix de chevalier de la Légion d'honneur.


Garde-rep_hirohito_1921.jpg
Revue de la garde - 1917
Cavalerie de la garde - 1920
Garde au drapeau - 1922
Source Gallica - BNF (Photo agence Rol )

règlement du 1er octobre 1926 :

Comme l'instruction de 1907, cet imposant texte (277 articles) reprend en son entier la description de l'ensemble des tenues et uniformes de la gendarmerie (officiers et troupe). Cette nouvelle description remplace l'ancienne dans le volume 106 du bulletin officiel - édition méthodique (B.O.E.M). Ce règlement porte sur toutes les tenues de la gendarmerie départementale, de la garde républicaine de Paris et de la garde républicaine mobile. C'est sur la base de ce nouveau texte que les tenues et uniformes de la gendarmerie continueront d'être modifiés.

Circulaire du 5 juillet 1932 :

Les modifications suivantes sont apportées aux uniformes de la garde républicaine :


Modificatif du 10 août 1932 :

Création d'un attribut de fonction pour les gardes et les gendarmes titulaires du certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section ou de peloton. Il est constitué d'un fond rouge en cuivre émaillé et d'une partie estampée en relief dorée portant les lettres R.F. séparées par deux glaives croisés et surmontés d'une grenade, une couronne de feuilles de chêne forme le pourtour de l'attribut.


Modificatif du 13 février 1933 :

La couleur « orange foncé » qui caractérisait la garde républicaine de Paris et la garde républicaine mobile est abandonnée au profit de « l'écarlate » (rouge) dans tous les éléments et accessoires de la tenue qui comporte cette couleur.



Décret du 3 mars 1933 :
La garde républicaine qui a subi quelques petits ajustements depuis le décret de 1913 est réorganisée. Elle est composée : d'un état-major, d'un petit état-major,
une compagnie hors-rang, trois bataillons d'infanterie à quatre compagnies chacun et quatre escadrons de cavalerie. Le complet d'effectif est arrêté à 2996 officiers, sous-officiers, gardes ou élèves-gardes et 787 chevaux.


Pour la distinguer de la toute jeune garde républicaine mobile, le président du Conseil Edouard Daladier utilisera dans ses documents officiels le terme de « garde républicaine de Paris ». Sans faire l'objet d'un texte réglementaire, ce nom lui sera conservé et aujourd'hui encore cette formation est désignée bien souvent sous son acronyme de GRP.


Instruction interministérielle n° 85601/11-1 du 12 octobre 1934 (J.O. du 13 octobre) :
Cette instruction règle les conditions de la participation de l'armée au maintien de l'ordre public prévue par la loi du 27 juillet-3 août 1791. L'autorité civile, à qui incombe le maintien de l'ordre, ne peut faire intervenir la force armée que par voie de réquisition. Les troupes sont divisées en trois catégories :

  1. la gendarmerie départementale et la garde républicaine de Paris (cette dernière ne peut être requise que par les présidents du Sénat et de la chambre des députés et le préfet de police) ,
  2. la garde républicaine mobile faisant partie des réserves générales,
  3. les troupes de ligne y compris l'armée de l'air et l'armée de mer.

Haut de page
état français (10/7/1940 - 20/8/1944)

Loi du 17 juillet 1942 (n°700) (J.O. du 24) :Philippe PETAIN
La musique de la garde républicaine entre dans la composition de la garde personnelle du chef de l' État et prend le nom de « musique de la garde personnelle du chef de l'État ». Son complet est fixé à 118 personnels dont deux officiers le chef de musique et le sous-chef de musique.


La tenue des musiciens est conservée dans son ensemble. Elle comporte cependant un insigne spécial dans lequel figurent la francisque du maréchal et la lyre traditionnelle.


Décret du 18 février 1943 :
Le complet d'effectif de la légion de la garde républicaine est fixé à 2 923 officiers, gradés, gardes ou élèves-gardes et à 787 chevaux. La légion comprend un état-major, un petit état-major, une compagnie hors rang, trois bataillons d'infanterie à quatre compagnies chacun et quatre escadrons de cavalerie.

Haut de page
gouvernement provisoire (3/06/1944 - 27/10/1946)

Ordonnance du 5 juillet 1944 :De_Gaulle-general
Ordonnance annulant les actes de l'État Français relatifs à la gendarmerie, à la garde et à la gendarmerie en Afrique française. La gendarmerie fait à nouveau partie intégrante de l'armée conformément au décret du 10 septembre 1935. La garde reste provisoirement indépendante de la gendarmerie.

Ordonnance du 9 août 1944 :
Ordonnance relative au rétablissement de la légalité républicaine sur le territoire continental.

Décret du 23 août 1944 :
La  « garde » adopte la dénomination de « garde républicaine ».

Décision° 427/Gend.T.du 9 septembre 1944 :
Le corps de gendarmerie créé par le gouvernement de Vichy sous le nom de « Garde personnelle du chef de l'État » est dissous. Les officiers et sous-officiers ayant appartenu à la « Musique de la garde personnelle du Chef de l'État » sont affectés à la Musique de la Garde Républicaine de Paris qui est ainsi reconstituée.


Décret (n° 45-115) du 14 janvier 1945 :
Les personnels de la gendarmerie et ceux de la garde républicaine sont fusionnés en une seule et même arme : la gendarmerie nationale.


 8 mai 1945  : fin de la seconde guerre mondiale sur le théâtre d'opérations européen.



Circulaire du 20 décembre 1945 :

Cette circulaire (n° 71597/Gend.) du 20 décembre 1945 fixe les dotations en armes et munitions de la Garde républicaine de Paris, de la gendarmerie territoriale et des écoles.


Pistolet P 38 Caractéristiques techniques :

- longueur totale : 214 mm,
- poids chargé : 0.950 kg,
- capacité du chargeur : 8 cartouches,
- calibre : 9 mm,
- munition : 9 mm parabellum.

Cette arme a été adoptée en gendarmerie
dès 1945

Pistolet P 38 (collection Tenue bleu-gendarme)
Haut de page

IVe république (27/10/1946 - 04/10/1958)

Tableau modificatif du 5 juillet 1947 (n° 33000/Gend.T.) :
Le complet d'effectif de la légion de la garde républicaine est fixé à 3037 officiers, gradés, gardes ou élèves-gardes et à 783 chevaux. La légion comprend un état-major, un petit état-major, une compagnie hors rang, trois bataillons d'infanterie à quatre compagnies chacun et deux groupes de deux escadrons de cavalerie chacun.


instruction du 25 mai 1948

Cette instruction (n° 19173/Gend.T.A.M.) sur le fonctionnement du service de l'habillement dans la gendarmerie et la garde républicaine indique se rapporte tout particulièrement à l'habillement des gradés, gendarmes, gardes républicain et élèves gendarmes ou élèves gardes républicains.

Les gendarmes départementaux de métropole sont équipés de :Shako



Décret du 5 septembre 1949 : création de la médaille de la gendarmerie. Elle est attribuée aux officiers et sous-officiers de la gendarmerie nationale qui ont fait l'objet d'une citation à l'ordre de la gendarmerie et à des personnalités étrangères à l'arme qui ont rendu à celle-ci des services importants.




La cavalerie



Cavalier de la garde républicaine (années 1950)
Entraînement des cavaliers de la garde républicaine
Service d'honneur - cavalerie
(Collection Tenue bleu-gendarme)






L'infanterie



Les fantassins





Garde républicain (années 1950)
Défilé du régiment d'infanterie de la garde républicaine (années 1950)
Cérémonie militaire - infanterie de la garde républicaine Régiment d'infanterie - la garde au drapeau
(Collection Tenue bleu-gendarme)




L'escadron motocycliste

Rattaché au 1er régiment d'infanterie, l'escadron motocycliste a été créé le 1er janvier 1952. Il a pour mission essentielle les escortes au profit du président de la république et des chefs d'État étrangers.


Motard de la garde républicaine (années 1950)
Motards de la garde républicaine à l'entraînement
Défilé du 14 juillet
Cavaliers et motards de la garde républicaine (années 1950)
Collection Tenue Bleu-gendarme




Les formations musicales

La musique de la garde républicaine est composée de plusieurs formations : la batterie fanfare du régiment d'infanterie, la fanfare de la cavalerie, un orchestre d'harmonie, un orchestre à cordes. Un décret du 23 juin 1947 augmentait l'effectif de la musique de la garde républicaine de 83 à 123 exécutants.



La batterie fanfare (photo n°1)

Le tambour était à l'infanterie ce que la trompette était à la cavalerie. Il rytmait la vie du fantassin.
Ainsi, chaque régiment avait un tambour-major, chaque compagnie un tambour particulier parfois deux. Comme pour les trompettes de la cavalerie, c'est au son des différentes batteries de tambours que les fantassins manoeuvraient ou exécutaient les diverses parties du service ordinaire. Ces batteries étaient la générale (ainsi nommée pour mettre en mouvement toute l'armée), l'appel (pour réunir une troupe), le drapeau, la marche, la charge, la retraite (heure de rentrer le soir à la caserne ou sur le champ de bataille la fin d'un combat) etc... Dans les marches les fifres ou les hautbois accompagnaient les tambours. En général quand un bataillon était sous les armes, les tambours se tenaient sur les ailes et quand il défilait les uns étaient postés à la tête les autres à la queue.





La fanfare à cheval (photo n°2)

Le régiment de cavalerie possède une fanfare. Les trompettes qui ont constitué les premiers instruments de cette formation remontent à la garde municipale créée par décret du 12 vendémiaire an XI (4 octobre 1802).



La cavalerie avait pour instruments militaires des cuivres et principalement la trompette. Elle portait la livrée du roi, du prince ou du colonel. Les armoiries étaient ordinairement brodées sur l'un des côtés de la banderole des trompettes et la devise sur le côté opposé. La trompette était entièrement attachée au capitaine avec l'obligation de suivre partout où il se rendait à cheval pendant qu'il était à l'armée. Il y avait aussi dans chaque régiment un trompette-major chargé d'instruire les nouveaux venus tant dans les sonneries de guerre que dans les fanfares.
Ainsi comme tous les corps de cavalerie, les trompettes de la garde républicaine remontent à la garde municipale créée par décret du 12 vendémiaire an XI (4 octobre 1802),



L'orchestre d'harmonie (photo n°3)

L'orchestre d'harmonie est composé de 77 instrumentistes à vent et à percussion.


L'orchestre de chambre (photo n°4)

L'orchestre de chambre est composé de 38 archets. Ces orchestres sont rattachés à l'état-major de la garde.



bat-fanfare
La fanfare de la cavalerie orchestre_grp
orchestre_chambre
(photo n°1) (photo n°2) (photo n°3) (photo n°4)


Ve république (1958)

Seul corps de la gendarmerie doté d'une structure régimentaire, la garde républicaine est depuis 1976 commandée par un officier général. Elle est constituée depuis sa réorganisation de 1978 de deux régiments d'infanterie et d'un régiment de cavalerie. C'est à cette occasion que sa dénomination de garde républicaine de Paris sera changée en garde républicaine. La musique de la garde républicaine et le chœur de l'armée française sont rattachés à l'état-major de la garde.

Suivant le décret du 29 juillet 2010, la garde républicaine remplit des missions de sécurité et d’honneur au profit des instances gouvernementales et des hautes autorités de l’État. Elle est chargée notamment d’assurer la garde et la sécurité intérieure de la présidence de la République ; de participer à la sécurité intérieure du Parlement, de l’Hôtel Matignon, de l’hôtel de Brienne et de l’hôtel du quai d’Orsay ; elle participe également aux services de sécurité et d’honneur mis en place à la demande de la présidence de la République et des présidents des assemblées parlementaires ainsi qu’aux escortes réservées au Président de la République française et aux souverains et chef d’État étrangers ;



instruction du 26 septembre 1962

Compte tenu du décret du 14 juin 1950 ayant institué un régime d'habillement des militaires non officiers de la gendarmerie caractérisé par la participation de l'État autrois-quart_GD moyen de versement de certaines prestations en deniers et à l'obligation faites aux intéressés de réaliser personnellement les effets et objets entrant dans la constitution des diverses tenues de service, cette instruction détermine les effets et objets d'habillement à acheter et ceux fournis par l'État. Les nouveaux admis perçoivent gratuitement pour première mise l'ensemble des effets d'habillement et d'équipement durant leur scolarité.

La liste des effets et objets est commune à la gendarmerie départementale et la gendarmerie mobile. Pour la garde républicaine de Paris, cette liste est complétée par une seconde liste d'effets d'habillement et d'objet qui lui est propre. Les primes et indemnités sont versées sur un compte individuel d'habillement destiné à enregistrer au fur et à mesure qu'elles se présentent les opérations de crédit ou de débit. L'officier comptable-deniers est chargé de la tenue des écritures. 

À la charge de l'intéressé :

À la charge de l'état :
Veste raglan en cuir noir

9 septembre 1962   : fin de la guerre d'Algérie.


Décret (n°70-1021) du 28 octobre 1970 :
Ce décret modifie le décret du 27 août 1948 déterminant les indemnités diverses susceptibles d'être payées au titre de la solde des militaires des armées de terre, de mer et de l'air. Il fixe le montant des indemnités allouées aux militaires de la gendarmerie départementale, de la gendarmerie mobile, de la gendarmerie de l'air, de la gendarmerie maritime et de la garde républicaine de Paris pour le renouvellement et l'entretien des effets, objets et accessoires d'habillement et d'équipement composant le paquetage et pour changement d'uniforme lorsque le militaire est muté dans l'intérêt du service d'une subdivision à une autre subdivision de la gendarmerie. Le compte individuel d'habillement institué par l'instruction du 26 septembre 1962 est supprimé, les primes sont directement payées avec la solde des militaires.


instruction du 15 décembre 2008

Cette instruction relative à l'habillement et aux tenues et uniformes des personnels « spécialistes » de la gendarmerie précise les dispositions particulières des effets d'uniforme de la garde républicaine.







Décret (n° 2010-878) du 26 juillet 2010 :
Ce décret abroge le décret du 28 août 1970 relatif à l'habillement des militaires non officiers de la gendarmerie nationale. Désormais les personnels bénéficient d'un carnet à points qui leur permet de se procurer les effets neufs nécessaires à l'exécution de leurs missions dans la limite du nombre de points disponibles annuellement. Le capital annuel de points est variable selon l’unité d’affectation du militaire ou selon les fonctions exercées. Les militaires ont l’obligation d’assurer personnellement l’entretien, le renouvellement et, le cas échéant, la finition et les retouches des effets perçus. L’administration participe à cet entretien en allouant aux militaires une allocation représentative de frais dénommée indemnité d’entretien, de retouche et de regalonnage dont le taux est fixé par arrêté.



Haut de page

    Garde républicaine XIXe siècle
La gendarmerie des transports aériens   


Le site
Réalisation
Dons / Échanges

Contact

Droit d'auteur
Licence
Historique du site
Sources
Bibliographie
Archives publiques
Liens externes

Plan du site
accueil
La maréchaussée
La gendarmerie départementale
La gendarmerie mobile
La garde républicaine
Les gendarmeries spécialisées
Annexes