C'est avec l'uniforme fixé par
l'instruction ministérielle de 1872 que la garde républicaine commença
ce siècle et le poursuivra jusqu'à l'entre-deux-guerres. Quelques
modifications seront apportées à la tunique dont la longueur variera
plusieurs fois.
Pendant la Grande Guerre, le gouvernement, qui
entendait
conserver ses régiments dans la capitale, refusa de les engager en
unités constituées. Le 26 septembre 1914, le ministère de la Guerre demanda
à la gendarmerie
et en particulier à la garde républicaine de fournir des gendarmes ou
des gardes anciens gradés pour servir dans l'infanterie comme chefs de
section ou de demi-section. La garde envoya aussitôt sur le front 294
sous-officiers, brigadiers et gardes comme adjudants et sergents.
La garde républicaine a envoyé en tout aux armées 76 officiers et 1 500
hommes de troupe, c'est-à-dire la totalité de ses officiers de carrière
et plus du tiers de son effectif troupe. Deux officiers et 188 gardes
seront tués ou décéderont à la suite de leurs blessures ou
de maladie, 32 officiers ont été promus au grade
supérieur et 187 gardes ont été nommés officiers.
Loi du 7 avril
1902 (JO du 10 avril) :
Cette loi modifie le statut
du personnel des chefs de musique. Le corps des chefs de musique est
constitué en trois classes
créant une hiérarchie propre aux formations musicales. La
correspondance de ces grades avec les grades militaires est la
suivante : le grade de chef de
musique de première classe correspond à celui de capitaine, celui de
deuxième classe à celui de lieutenant et celui de troisième classe à
celui de sous-lieutenant.
Décret du 31
octobre 1902 (JO du 7 novembre) :
Quarante-cinq cavaliers employés à des tâches indispensables au
bon fonctionnement de l'arme doivent être exemptés de tout service.
Afin de mettre en rapport l'effectif des chevaux avec les cavaliers
réellement disponibles, ces cavaliers sont démontés et le nombre de
chevaux de la garde républicaine est fixé à 788.
L'armement en ce début de siècle L'armement
est fixé par l'instruction
du 9 juin 1895 pour la gendarmerie départementale et pour la garde
républicaine. Pour la garde républicaine :
|
Cette instruction forme un volume complet de
l'édition méthodique du bulletin officiel (B.O.E.M.). C'est le volume
n°
106 relatif à la description des uniformes. Elle englobe toutes les
prescriptions antérieures à jour et apporte quelques nouveautés. Elle
sera maintes fois modifiée au fur et à mesure de l'évolution de
l'uniforme, du harnachement et des différents accessoires et attribut
entrant dans la composition des différentes tenues des gendarmes
départementaux, coloniaux et de la garde républicaine de Paris.
Décret du 22 mai
1913 (JO du 10 juin) :
Ce décret réorganise la garde républicaine en créant un peloton
hors-rang dans le but d'y regrouper tous les emplois à caractère
technique répartis jusqu'alors dans les différents pelotons et
compagnies. La légion est désormais composée : d'un état-major, d'un
petit-état-major, d'un peloton hors rang, de 3 bataillons d'infanterie
et 4 escadrons de cavalerie. Le complet d'effectif est fixé à 2 993
officiers, sous-officiers, brigadiers, gardes ou élèves-gardes et à 788
chevaux.
3 août 1914 : l'Allemagne déclare la guerre à la France.
Le chapeau de petite tenue est modifié. Il comporte une ganse de 40 mm de large partagée par une raie noire de 3 mm fixée sur le côté gauche du chapeau au moyen d'un gros, bouton d'uniforme.
Décret du 8
décembre 1915 :
Afin que la garde républicaine puisse bénéficier des avantages
accordés aux gradés des corps de troupe, il est créé 4 adjudants à
cheval , 1 adjudant 1er maître maréchal-ferrant et deux
emplois
d'adjudant ou de maréchal des logis-chef, secrétaire du colonel ou du
major.
Décret
du 27 janvier 1916 :
La loi du 30 mars 1912 ayant autorisé la nomination dans les
différentes armes et services d'emploi d'adjudant-chef, cette
disposition législative est appliquée à la gendarmerie et la
garde républicaine par décret du 27 janvier 1916.
Par instruction du 10 février 1916, le nombre
maximum d'emplois d'adjudant-chef est fixé comme suit :
Le décret du 27 janvier 1916 ayant créé dans la gendarmerie et la garde républicaine des emplois d'adjudant-chef, cette décision règle les insignes de ce grade qui demeure similaire à celui du galon d'adjudant, mais dont le fond est couleur argent au lieu d'être en or.
Le képi des gendarmes est désormais confectionné en drap bleu clair ou kaki. Le diamètre de son calot est augmenté de 10 mm et sa hauteur est diminuée pour atteindre 80 mm sur le devant et 100 mm derrière. Une ventouse grillagée est fixée au milieu de calot. Il est orné du galon d'élite en fil blanc lézardé et d'une grenade en coton blanc à neuf branches. La visière est en cuir noir doublée en maroquin vert et bordée d'un petit jonc en cuir.
La circulaire du 21 avril concernant la
fourragère et les chevrons de présence et de blessures ayant donnée
lieu à plusieurs interprétations dans son application est abrogée et
remplacée par une nouvelle circulaire plus explicite et contraignante.
La fourragère :
Désormais, la fourragère comporte trois classes, elle est tressée :
Les chevrons de présence :
Les «
chevrons de présence » attribués pour la zone armée, déterminée par
l'arrêté du 16 février 1915, sont accordés pour le Maroc, le Sud
algérien et tunisien, le Togo et le Cameroun. Les chevrons de blessure
sont accordés pour d'autres types de blessures, celles résultant de
liquides enflammés et par gaz asphyxiants.
Le
port de ces chevrons est obligatoire. Pour les gardes n'ayant pas
le rang de sous-officier rengagé, les chevrons sont en coton rouge
foncé et or pour les autres personnels y compris les officiers.
* 1 an de présence pour le premier chevron ; 6 mois pour les suivants.
Décret du 28
avril 1918 :
Ce décret a pour objet de modifier le décret du 20 mai 1903 sur
l'organisation et le service de la gendarmerie et le décret du 22 mai
1913 relatif à l'organisation et à la fixation du complet d'effectif de
la légion de la garde républicaine afin que les nouvelles mesures
du décret du 21
février 1918 donnant aux gendarmes le rang et les insignes de
sous-officier soient applicables à la légion
de la garde républicaine en tenant compte de son organisation
régimentaire.
La nouvelle hiérarchie et les emplois attachés à chacun des nouveaux
grades sont les suivants :
Cette circulaire modifie la désignation des grades dans l'instruction du 15 septembre 1907 relative à la description des uniformes. Elle apporte quelques modifications sur le galonnage de ces nouveaux grades :
* La largeur de ces galons sera ramenée à 13 mm suivant le modificatif du 3 juillet 1918.
** Cette épée porte, comme attribut, sur sa coquille,
deux trophées de drapeaux s'appuyant sur un faisceau de licteur.
Cette circulaire porte sur les galons de grade de la veste.
11 novembre 1918 : fin de la première Guerre mondiale avec la signature de l'Armistice à Rethondes entre l’Allemagne et les Alliés.
Le veston en coutil gris, du pantalon d'été et le pantalon de corvé sont remplacés par un veston et un pantalon en toile kaki du modèle de la gendarmerie de la Corse et d'Algérie.
Cette circulaire décrit les effets de la deuxième tenue réalisée en drap bleu clair :
Les galons de 35 mm de longueur sont placés droits sur les manches pour les adjudants-chefs, adjudants et chefs comptables.
*La largeur de ces galons sera ramenée à 6 mm suivant
le modificatif du 17 janvier 1920 puis sera portée à 8mm suivant
le modificatif du 15 novembre 1920.
Décret du 18
avril 1922 :
Le complet d'effectifs de la garde républicaine est fixé à 2990
officiers, gradés, gardes et élèves gardes et à 780 chevaux.
Cette circulaire rend aux officiers de
toute l'armée une grande tenue. L'habillement des officiers est alors
composé des effets de 1re tenue, utilisés pour la «
grande tenue » et la « tenue de ville », et ceux de 2e
tenue, utilisés pour la « tenue de campagne » et la « tenue de travail
». Ce texte sera complété par un modificatif du 30 mars 1923 décrivant
plus particulièrement ces tenues pour la gendarmerie. Le bleu foncé se
substitue au bleu gendarme.
La tenue de la garde républicaine devait faire
l'objet d'une décision ultérieure, cependant les effets dont elle
allait être dotée seraient confectionnés avec les mêmes tissus que la
gendarmerie départementale. D'autre part, les képis et les écussons des
militaires de tous grades, les aiguillettes et les trèfles seraient du
modèle de la gendarmerie départementale, mais du métal et de la
couleur particuliers au corps (or pour le métal, orange foncé pour la
laine ou la soie). Le manteau de pluie et la vareuse du même modèle que
la gendarmerie départementale munis des insignes et boutons spéciaux du
corps seront utilisés pour la 2e tenue.
Par
décret du 30 juillet 1928, le drapeau du régiment d'infanterie et
l'étendard du régiment de cavalerie de la garde républicaine de Paris
sont décorés de la croix de chevalier de la Légion d'honneur.
Comme l'instruction de 1907, cet imposant texte (277 articles) reprend en son entier la description de l'ensemble des tenues et uniformes de la gendarmerie (officiers et troupe). Cette nouvelle description remplace l'ancienne dans le volume 106 du bulletin officiel - édition méthodique (B.O.E.M). Ce règlement porte sur toutes les tenues de la gendarmerie départementale, de la garde républicaine de Paris et de la garde républicaine mobile. C'est sur la base de ce nouveau texte que les tenues et uniformes de la gendarmerie continueront d'être modifiés.
Les modifications suivantes sont apportées aux uniformes de la garde républicaine :
Création d'un attribut de fonction pour les gardes et les gendarmes titulaires du certificat d'aptitude à l'emploi de chef de section ou de peloton. Il est constitué d'un fond rouge en cuivre émaillé et d'une partie estampée en relief dorée portant les lettres R.F. séparées par deux glaives croisés et surmontés d'une grenade, une couronne de feuilles de chêne forme le pourtour de l'attribut.
La couleur « orange foncé » qui caractérisait la garde républicaine de Paris et la garde républicaine mobile est abandonnée au profit de « l'écarlate » (rouge) dans tous les éléments et accessoires de la tenue qui comporte cette couleur.
Décret du 3 mars
1933 :
La garde républicaine
qui a subi quelques petits ajustements depuis le décret de 1913 est
réorganisée. Elle est composée : d'un état-major, d'un petit
état-major,
une compagnie hors-rang, trois bataillons d'infanterie à
quatre compagnies chacun et quatre escadrons de cavalerie. Le complet
d'effectif est arrêté à 2996 officiers, sous-officiers, gardes ou
élèves-gardes et 787 chevaux.
Pour
la distinguer de la toute jeune garde républicaine mobile, le président
du Conseil Edouard Daladier utilisera dans ses documents officiels le
terme de « garde républicaine de
Paris ». Sans faire l'objet d'un texte
réglementaire, ce nom lui sera conservé et aujourd'hui encore cette
formation est désignée bien souvent sous son acronyme de GRP.
Instruction
interministérielle n° 85601/11-1 du 12 octobre 1934 (J.O. du 13 octobre) :
Cette instruction règle les conditions de la participation de
l'armée au maintien de l'ordre public prévue par la loi du 27 juillet-3
août 1791. L'autorité civile, à qui incombe le maintien de l'ordre, ne
peut faire intervenir la force armée que par voie de réquisition. Les
troupes sont divisées en trois catégories :
Loi du 17
juillet 1942 (n°700) (J.O. du 24) :
La musique de la garde républicaine entre dans la composition de
la garde personnelle du chef de l' État et prend le nom de « musique de
la garde personnelle du chef de l'État ». Son complet est fixé à 118
personnels dont deux officiers le chef de musique et le sous-chef de
musique.
La
tenue des musiciens est conservée dans son ensemble. Elle comporte
cependant un insigne spécial dans lequel figurent la francisque du
maréchal et la lyre traditionnelle.
Décret du
18
février 1943 :
Le complet d'effectif de la légion de la garde républicaine
est fixé à 2 923 officiers, gradés, gardes ou élèves-gardes et à 787
chevaux. La légion comprend un état-major, un petit état-major, une
compagnie hors rang, trois bataillons d'infanterie à quatre compagnies
chacun et quatre escadrons de cavalerie.
Ordonnance du 5
juillet 1944 :
Ordonnance
annulant les actes de l'État Français relatifs à la gendarmerie, à la
garde et à la gendarmerie en Afrique française. La gendarmerie fait à
nouveau partie intégrante de l'armée conformément au décret du 10
septembre 1935. La garde reste
provisoirement
indépendante de la gendarmerie.
Ordonnance du 9
août 1944 :
Ordonnance relative au rétablissement de la légalité républicaine sur
le territoire continental.
Décret du 23
août 1944 :
La « garde » adopte la dénomination de « garde républicaine ».
Décision°
427/Gend.T.du 9 septembre 1944 :
Le corps de gendarmerie créé par le gouvernement de Vichy sous le nom
de
« Garde personnelle du chef de l'État » est dissous. Les officiers et
sous-officiers ayant appartenu à la « Musique de la garde personnelle
du Chef de l'État » sont affectés à la Musique de la Garde Républicaine
de Paris qui est ainsi reconstituée.
Décret (n°
45-115) du 14
janvier 1945 :
Les personnels de la gendarmerie et ceux de la garde républicaine sont
fusionnés en une seule et même arme : la gendarmerie nationale.
8 mai 1945 : fin de la seconde guerre mondiale sur le théâtre d'opérations européen.
Cette circulaire (n° 71597/Gend.) du 20 décembre
1945 fixe les dotations en armes et munitions de la Garde républicaine
de Paris, de la gendarmerie territoriale et des écoles.
Caractéristiques
techniques : - longueur totale : 214 mm, - poids chargé : 0.950 kg, - capacité du chargeur : 8 cartouches, - calibre : 9 mm, - munition : 9 mm parabellum. Cette arme a été adoptée en gendarmerie dès 1945 |
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Pistolet P 38 | (collection Tenue bleu-gendarme) |
Tableau
modificatif du 5 juillet 1947 (n° 33000/Gend.T.) :
Le complet d'effectif de la légion de la garde républicaine
est fixé à 3037 officiers, gradés, gardes ou élèves-gardes et à 783
chevaux. La légion comprend un état-major, un petit état-major, une
compagnie hors rang, trois bataillons d'infanterie à quatre compagnies
chacun et deux groupes de deux escadrons de cavalerie chacun.
Cette instruction (n° 19173/Gend.T.A.M.) sur le fonctionnement du service de l'habillement dans la gendarmerie et la garde républicaine indique se rapporte tout particulièrement à l'habillement des gradés, gendarmes, gardes républicain et élèves gendarmes ou élèves gardes républicains.
Les gendarmes départementaux de métropole sont équipés de :
Décret du 5 septembre 1949 : création de la médaille de la gendarmerie. Elle est attribuée aux officiers et sous-officiers de la gendarmerie nationale qui ont fait l'objet d'une citation à l'ordre de la gendarmerie et à des personnalités étrangères à l'arme qui ont rendu à celle-ci des services importants.
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Rattaché au 1er régiment d'infanterie,
l'escadron motocycliste a été créé le 1er
janvier 1952. Il a pour mission essentielle les escortes au profit du
président de la république et des chefs d'État étrangers.
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La musique de la garde républicaine
est composée de plusieurs formations
: la batterie fanfare du régiment d'infanterie, la
fanfare de la cavalerie, un orchestre d'harmonie, un orchestre à
cordes. Un décret du 23 juin 1947 augmentait l'effectif de la musique
de la garde républicaine de 83 à 123 exécutants.
Le tambour était
à l'infanterie ce que la trompette
était à la cavalerie. Il rytmait la vie du
fantassin.
Ainsi, chaque régiment
avait un tambour-major,
chaque compagnie un tambour particulier parfois deux. Comme pour les
trompettes de la cavalerie, c'est au son des différentes batteries de
tambours que les fantassins manoeuvraient ou exécutaient les diverses
parties du service ordinaire. Ces batteries étaient la générale (ainsi
nommée pour mettre en mouvement toute l'armée), l'appel (pour réunir
une troupe), le drapeau, la marche, la charge, la retraite (heure de
rentrer le soir à la caserne ou sur le champ de bataille la fin d'un
combat) etc... Dans les marches les fifres ou les hautbois
accompagnaient les tambours. En général quand un bataillon était sous
les armes, les tambours se
tenaient sur les ailes et quand il défilait les uns étaient postés à la
tête les autres à la queue.
Le régiment de cavalerie possède une fanfare. Les trompettes qui ont constitué les premiers instruments de cette formation remontent à la garde municipale créée par décret du 12 vendémiaire an XI (4 octobre 1802).
La cavalerie
avait
pour instruments militaires des cuivres et principalement la trompette.
Elle
portait la livrée du roi, du prince ou du colonel. Les armoiries
étaient ordinairement brodées sur l'un des côtés de la banderole des
trompettes et la devise sur le côté opposé. La trompette était
entièrement attachée au capitaine avec l'obligation de suivre partout
où
il se rendait à cheval pendant qu'il était à l'armée. Il y avait aussi
dans chaque régiment un trompette-major chargé d'instruire les nouveaux
venus tant dans les sonneries de guerre que dans les fanfares.
Ainsi
comme tous les corps de cavalerie, les trompettes de la garde
républicaine remontent à la garde municipale créée par décret du 12
vendémiaire an XI (4
octobre 1802),
L'orchestre d'harmonie est composé de 77 instrumentistes à vent et à percussion.
L'orchestre de chambre est composé de 38 archets. Ces orchestres sont rattachés à l'état-major de la garde.
(photo n°1) | (photo n°2) | (photo n°3) | (photo n°4) |
Seul corps de la gendarmerie doté d'une structure régimentaire, la garde républicaine est depuis 1976 commandée par un officier général. Elle est constituée depuis sa réorganisation de 1978 de deux régiments d'infanterie et d'un régiment de cavalerie. C'est à cette occasion que sa dénomination de garde républicaine de Paris sera changée en garde républicaine. La musique de la garde républicaine et le chœur de l'armée française sont rattachés à l'état-major de la garde.
Suivant le décret du 29 juillet 2010, la garde
républicaine remplit des missions de sécurité et d’honneur au profit
des instances gouvernementales et des hautes autorités de l’État. Elle
est chargée notamment d’assurer la garde et la sécurité intérieure de
la présidence de la République ; de participer à la sécurité intérieure
du Parlement, de l’Hôtel Matignon, de l’hôtel de Brienne et de l’hôtel
du quai d’Orsay ; elle participe également aux services de sécurité et
d’honneur mis en place à la demande de la présidence de la République
et des présidents des assemblées parlementaires ainsi qu’aux escortes
réservées au Président de la République française et aux souverains et
chef d’État étrangers ;
Compte tenu du décret du 14 juin 1950 ayant institué un régime
d'habillement des militaires non officiers de la gendarmerie
caractérisé par la participation de l'État au
moyen de versement de
certaines prestations en deniers et à l'obligation faites aux
intéressés
de réaliser personnellement les effets et objets entrant dans la
constitution des diverses tenues de service, cette instruction
détermine les effets et objets d'habillement à acheter et ceux fournis
par l'État. Les nouveaux admis perçoivent gratuitement pour première
mise l'ensemble
des effets d'habillement et d'équipement durant leur scolarité.
La liste des effets et objets est commune à la gendarmerie départementale et la gendarmerie mobile. Pour la garde républicaine de Paris, cette liste est complétée par une seconde liste d'effets d'habillement et d'objet qui lui est propre. Les primes et indemnités sont versées sur un compte individuel d'habillement destiné à enregistrer au fur et à mesure qu'elles se présentent les opérations de crédit ou de débit. L'officier comptable-deniers est chargé de la tenue des écritures.
9 septembre 1962 : fin de la guerre d'Algérie.
Décret
(n°70-1021) du 28 octobre 1970 :
Ce
décret modifie le décret du 27 août 1948 déterminant les indemnités
diverses susceptibles d'être payées au titre de la solde des militaires
des armées de terre, de mer et de l'air. Il fixe le montant des
indemnités allouées aux militaires de la gendarmerie départementale, de
la
gendarmerie mobile, de la gendarmerie de l'air, de la gendarmerie
maritime et de la garde républicaine de Paris pour le renouvellement et
l'entretien des effets, objets et accessoires d'habillement et
d'équipement composant le paquetage et pour changement d'uniforme
lorsque le militaire est muté dans l'intérêt du service d'une
subdivision à une autre subdivision de la gendarmerie. Le compte
individuel d'habillement institué par l'instruction du 26 septembre
1962 est supprimé, les primes sont directement payées avec la solde des
militaires.
Cette instruction relative à l'habillement et aux tenues et uniformes des personnels « spécialistes » de la gendarmerie précise les dispositions particulières des effets d'uniforme de la garde républicaine.
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Décret
(n° 2010-878) du 26 juillet 2010 :
Ce décret abroge le décret du 28 août 1970 relatif à l'habillement des
militaires non officiers de la gendarmerie nationale. Désormais les
personnels bénéficient d'un carnet à points qui leur permet de se
procurer les effets neufs nécessaires à l'exécution de leurs missions
dans la limite du nombre de points disponibles annuellement. Le capital
annuel de points est variable selon l’unité d’affectation du militaire
ou selon les fonctions exercées. Les militaires ont l’obligation
d’assurer personnellement l’entretien, le renouvellement et, le cas
échéant, la finition et les retouches des effets
perçus. L’administration participe à cet entretien en allouant aux
militaires une
allocation représentative de frais dénommée indemnité d’entretien, de
retouche et de regalonnage dont le taux est fixé par arrêté.
Garde républicaine XIXe siècle |
La gendarmerie des transports aériens |
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