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Le caractère réfractaire à toute évolution pratique ou technique, dont aurait pu bénéficier la gendarmerie, fut une constante pour les ministres chargés de cette arme sous la troisième république. Tout était réglé au millimètre par des textes sans fin et le moindre changement de boutons ne pouvait se faire sans une décision du ministre. Les grandes et les petites inspections, qui rythmaient régulièrement le service des gendarmes, étaient mises à profit pour combattre le moindre écart. Pour ne pas rester en marge d'une société en pleine évolution industrielle, les gendarmes devront faire preuve d'imagination, de persévérance, d'audace, mais plus encore prendre à leur charge ce que l'état aurait du mettre à leur disposition. Pour juger de cette affirmation, je vous propose les quelques exemples suivants.
À cette époque, le commandant d'arrondissement (aujourd'hui compagnie) visitait ses brigades à cheval. Le commandant de compagnie (aujourd'hui groupement) en faisait de même, mais compte tenu de l'étendue de ses tournées (le département) cet officier supérieur avait à sa disposition deux chevaux. Un pour lui et l'autre pour transporter son matériel et ses affaires personnelles. C'était l'usage, mais c'était surtout le règlement du 9 avril 1858. Pour apporter un peu de confort à leurs déplacements, de nombreux officiers avaient eu la mauvaise idée d'acheter sur leurs deniers une voiture à laquelle ils attelaient les chevaux de l'État. Certains étaient même allés plus loin et avaient eu l'outrecuidance d'utiliser le chemin de fer pour se déplacer enfreignant ainsi tous les règlements. La coupe était pleine, il fallait réagir pour contenir ses intolérables débordements. Dans une circulaire d' avril 1868, le maréchal Niel, alors ministre de la guerre, rappelait vertement ses officiers à l'ordre estimant que cette manière de se déplacer « pouvait avoir les conséquences les plus fâcheuses pour le service » et qu'en persistant, ces officiers « perdraient bientôt le goût et l'habitude du cheval ».
L'Empire venait à peine de disparaître que le
général De Cissey,
ministre de la guerre de la toute jeune troisième république,
confirmait
à son tour,
dans
une circulaire du 9 novembre 1872, celle de son prédécesseur et
prévenait que cette infraction au règlement serait punie « de la manière la plus rigoureuse ».
Ce ministre, craignant à son tour que ces officiers « perdent le goût du cheval », leur
rappelait avec la plus grande fermeté leur
obligation de se conformer à l'article 186 du règlement du 9 avril
1858. Les voitures furent remisées, et les officiers se remirent en
selle.
La gendarmerie devait être maintenue dans ses vieilles traditions et il n'était pas envisageable de remplacer le pas cadencé des hommes et des chevaux par le son monocorde de la roue. La réticence à l'égard des engins roulants demeura une constante jusqu'à 1903. Si les gendarmes à cheval restaient fidèles à leurs compagnons de route, il n'en était pas de même pour les gendarmes à pied qui avaient vu dans la bicyclette un bon moyen pour se déplacer, efficace et peu cher. Un très grand nombre d'entre eux en avait acquis une pour leurs déplacements personnels. L'usage de ces engins pour le service attira l'attention du ministre de la Guerre. En 1903, une instruction provisoire autorisait, à titre d'expérimentation et pour les brigades à pied uniquement, l'emploi de la bicyclette. Les militaires qui en avaient fait la demande, étaient autorisés à utiliser pour le service leur bicyclette sans aucune rémunération spéciale.
Lorsqu'en 1904, la gendarmerie abandonna le bicorne, la banderole de giberne et les bottes à la Condé, certains se mirent à espérer. Ce nouveau souffle, allait-il enfin lui permettre de se moderniser afin d'être en accord avec son temps? Hélas, il n'en fut rien. Les débats passionnés qui avaient précédé cette décision extraordinaire et le climat politique de l'époque l'avaient, pour de nombreuses années encore, raccrochée au clou de son archaïsme. La gendarmerie était condamnée à poursuivre son petit bonhomme de chemin et ses gendarmes, fidèles et dévoués, faisaient face comme ils le pouvaient à un banditisme toujours au faîte des derniers progrès technologiques. L'expérimentation de la bicyclette devait se poursuivre afin de savoir si ce moyen de locomotion était bien plus efficace qu'un gendarme à pied.
Pendant que la gendarmerie expérimentait la bicyclette aux frais des gendarmes qui s'en étaient équipés, la police mettait en place les brigades mobiles (les fameuses brigades du tigre) suivant le décret du 30 décembre 1907 pour enrayer le développement de la criminalité. Alors que ces unités étaient dotées de voitures dès 1909, la gendarmerie, dans un décret du 16 août de la même année, rendait définitives les dispositions provisoires de 1903 qui régissaient l'emploi de la bicyclette. Ce décret fut suivi d'une instruction dans laquelle il était demandé aux officiers d'obtenir, par l'emploi de ce mode de transport, un rendement plus élevé. N'écoutant que leurs préjugés, certains d'entre eux prescrivirent des parcours systématiquement supérieurs à 20 km, car, estimaient-ils, la fatigue physique du gendarme, qui avait accompli une tournée de 20 km et plus, était le gage d'une journée de travail bien rempli.
En 1911 et 1912 alors que l'anarchiste Bonnot et ses complices Garnier, Carouy et d'autres criminels accomplissaient leurs méfaits et échappaient aux forces de l'ordre en se déplaçant au volant de leur De-Dion-Bouton ou de leur Delaunay-Belleville, la gendarmerie maintenait à 12 km/h la vitesse maximale à laquelle les gendarmes devaient rouler avec leur bicyclette.
La France, scandalisée par la sauvagerie sans nom de ces bandes, demanda au ministre par la voix de ses députés pourquoi on ne les arrêtait pas, et le ministre dut avouer que les moyens d'action dont il disposait étaient insuffisants. Le conseil des ministres envisagea alors d'installer le téléphone dans les brigades de gendarmerie. Rapidement informés, les gendarmes devaient pouvoir intercepter les brigands et criminels fuyants dans leurs bolides, mais à pied, à cheval ou à bicyclette, personne n'était encore parvenu à rattraper des véhicules qui roulaient toujours plus vite.
La Grande Guerre arriva. Les gendarmes,
fidèles à leurs traditions, partirent à la bataille à
pied, à cheval et à
bicyclette. On aurait pu penser que la
mécanisation développée au cours de cette guerre profite, la paix
revenue, aux gendarmes par le biais d'une dotation de véhicules à
moteur, mais il n'en fut rien et en 1919, la gendarmerie retourna à ses
godillots, ses
vélos et ses chevaux. Cependant, la situation industrielle avait déjà
bien transformé notre pays et la gendarmerie ne pouvait se contenter
de regarder passer le train. Il
faudra malgré tout attendre la circulaire du 1er
septembre 1924 (1) pour qu'enfin les
officiers et militaires de la gendarmerie soient autorisés à utiliser,
dans des circonstances exceptionnelles, des voitures automobiles dans
le cadre de leur
service. Cela ne signifiait pas que les unités en étaient dotées, le
cheval, comme le bicorne en son temps, était indéracinable.
C'est en
1927
que l'on vît apparaître les prémisses de cette mécanisation
incontournable.
Bousculant les coutumes ancestrales, le ministre de la Guerre proposa
d'intensifier
le plus
possible l'emploi de la bicyclette par tout le personnel de l'arme à
pied. Pour mettre en oeuvre cette grande idée, le président Gaston
Doumergue, dans un décret du 15 septembre 1927, attribua, sans
limitation de nombre, des primes annuelles à tous les militaires de la
gendarmerie à pied
faisant usage dans le service de leur bicyclette personnelle.
Les premiers véhicules automobiles firent tout
de même leur apparition au sein de l'arme. Comme pour les bicyclettes,
leur emploi faisait l'objet d'instructions spéciales. Celle du 27 juin
1929 (2) fixait la dotation en matériel automobile de la façon suivante
: 2 voitures ou
voiturettes par légion ; 1 voiture par compagnie (ressort
territorial : le département) ; 1 par légion et groupe de garde
républicaine mobile. Pour les brigades
importantes « ayant fait l'objet
d'une décision spéciale du ministre
» 1 ou 2 motocyclettes. Les pelotons de garde républicaine mobile
étaient également dotés d'une camionnette.
La police de la route étant depuis toujours dans les attributions de la gendarmerie, la nécessité de posséder des véhicules à moteur spécialement affectés à la surveillance et la répression des infractions au tout nouveau Code de la route devint impérative. À cet effet, toutes les compagnies furent équipées d'une voiture automobile destinée à cette mission et certaines brigades de side-car ou de motocyclettes. Une instruction du 19 juillet 1933 (3) réglait les conditions dans lesquelles devait s'effectuer ce service et précisait qu'à moins d'une poursuite de malfaiteurs, la vitesse des véhicules utilisés pour les patrouilles ne devait pas excéder 30 km/h. Cette surveillance des axes routiers était complétée par l'action des patrouilles circulant à pied, à cheval ou à bicyclette.
Le 10 juillet 1934, une circulaire (4) relative aux moyens de transport par les militaires de la gendarmerie rappelait que les seuls moyens réglementaires étaient : le cheval, la bicyclette, le chemin de fer et les véhicules automobiles. Cependant, vingt-quatre ans après avoir autorisé les militaires de la gendarmerie à utiliser leurs bicyclettes dans le cadre de leur travail, Édouard Daladier, alors ministre de la Guerre, apprenait que les gendarmes des campagnes, qui avaient suivis l'évolution de leur temps, s'étaient équipées de bicyclettes à moteur et en faisaient usage dans leur service à la place de la bicyclette. Face à cette nouvelle forme d'indiscipline, le ministre n'eut d'autre choix que d'autoriser dans une circulaire du 24 août 1933 (5) l'usage de ces engins et d'en régler l'emploi.
La création puis le développement grandissant de la garde républicaine mobile sonneront, en 1937, le glas de l'utilisation des chevaux dans la gendarmerie départementale. Pour équiper ces nouvelles unités composées de pelotons à pied et à cheval, les brigades à cheval seront transformées très rapidement en brigade à pied jusqu'à ce jour d'octobre 1937 (6) où le ministre de la Défense nationale et de la Guerre décida de la suppression définitive des chevaux dans la gendarmerie départementale à partir du 1er janvier 1938. La dotation en véhicules automobiles prenait alors son essor.
En limitant les missions de la gendarmerie à son rôle primitif de police rurale, le législateur, qui n'avait pas appréhendé la nécessité de faire évoluer au même rythme que la société civile les moyens techniques de l'arme, la maintenait en décalage permanent avec son temps. L'abandon du chapeau pour le képi longtemps après que les autres armes l'eût abandonné, ou celui du cheval pour l'automobile en sont des exemples marquants. Après la Deuxième Guerre mondiale, les campagnes devaient à leur tour subir une profonde évolution. L'arme devait évoluer avec elle. Avec l'apparition de l'informatique, de la police scientifique, avec le développement d'un tourisme de masse, l'ouverture à un large public de discipline sportive réservée jusqu'alors à des personnes qualifiées, la montée de la criminalité, etc. la gendarmerie, dans un esprit d'adaptation permanent, développera de nombreuses spécialités qui couvrent un domaine d'activité très large et très hétéroclite.
(1) Circulaire n° 17813-T/14 du 1er septembre 1924 (mémorial de la gendarmerie 1924 vol. 43, page 515).
(2) Instruction du 27 juin 1929 pour l'application du décret du 1er décembre 1928 sur l'organisation de la gendarmerie.
(3) Instruction n° 22226 T/13 du 19 juillet 1933.
(4) Circulaire n° 17813-T/ 10G du 10 juillet 1934.
(5) Circulaire n°25830 T/13 du 24 août 1933.
(6) Décision ministérielle des 20 juin et 28 octobre
1937.
LES ÉQUIPES CYNOPHILES |
Si l'emploi des chiens dans la gendarmerie
n'est pas récent, il faut attendre le 30 juillet 1943 pour qu'une
instruction
précise leur utilisation au sein de l'arme. Les chiens les plus
utilisés
sont le berger allemand, le malinois, le labrador.
Suivant l'instruction du 24 avril 1987
relative aux équipes cynophiles
de la gendarmerie, les animaux utilisés appartiennent aux catégories
suivantes :
En fonction des circonstances et de la
mission, les maîtres de chien suivant le type d'unité auquel ils
appartiennent, adoptent une tenue appropriée. Tenue de montagne pour la
recherche en avalanche, combinaison pour la recherche de stupéfiants ou
d'explosifs, tenue opérationnelle pour la recherche de personnes.
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Chien de recherches en avalanche | Tenue homme d'attaque - années 50 collection CNIC-GN |
Chien de pistage et défense |
Les chiens dans différents emplois
Par circulaire n° 43650 du 22 novembre 1965, l'utilisation des chiens sera étendue à la gendarmerie mobile.
Attachement
et fidélité
Le 29 mars 1958, une bande de fellagas est repérée alors qu'elle
franchit le barrage électrifié sur la frontière algéro-tunisienne.
Signalée au sud de Barral, une équipe cynophile composée du gendarme
Gilbert Godefroid et de son berger allemand Gamin est héliportée dans
le secteur en renfort des légionnaires du 1er régiment étranger de
parachutistes. La piste fraîche est rapidement retrouvée et la bande
rattrapée. Mais au moment où le sous-officier de gendarmerie lâche son
chien, une rafale d'arme automatique l'atteint mortellement.
Bien qu'étant lui aussi blessé, Gamin s'élance et neutralise son
agresseur. Puis il revient jusqu'à son maître et se couche sur lui pour
le protéger. Lorsque les légionnaires tentent de relever la dépouille
du gendarme Godefroid et soigner Gamin, ce dernier malgré ses blessures
refuse obstinément de se laisser approcher. Le poil hérissé, montrant
les crocs, il défend le corps de son maître. Même les friandises qui
lui sont lancées ne le rendent pas moins agressif. Les légionnaires
doivent finalement utiliser des grenades lacrymogènes pour le maitriser.
Enveloppé dans une toile de tente, il est évacué en hélicoptère vers
l'hôpital de Millesimo où il est opéré. Le 27 décembre 1958, il est
décoré de la médaille de la gendarmerie. Gamin est ensuite rapatrié en
métropole et finit ses jours au centre cinéphile de la gendarmerie de
Gramat. L'emprise du CNIG a depuis été rebaptisée « gendarme Gilbert
Godefroid ».
Référence du texte : Histoire et dictionnaire de la gendarmerie.
LES CELLULES D'INVESTIGATION CRIMINELLE |
La tenue des gendarmes spécialistes
de l'identification criminelle est composée :
Recherches d'indices |
Tenue d'intervention |
Exploitation d'empreintes
digitales |
LES UNITÉS DE MONTAGNE |
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Écusson
homologué sous le n° G2927 le 4 juin 1981 |
L'implantation des brigades territoriale s'étendant sur tout le territoire, les gendarmes dont la brigade se situe dans une zone de montagne sont équipés en matériel et reçoivent une formation spécifique pour leur permettre d'assurer la continuité de leur service en période hivernale.
Suivant l'altitude à laquelle se situe la brigade et son degré d'enneigement on distingue trois catégories de brigades de montagne : les brigades dites de haute-montagne, de montagne et de moyenne-montagne. Pour les secours, les interventions délicates en montagne (enquête, recherche de personne...), la gendarmerie a mis sur pied des pelotons de gendarmerie de haute montagne et de montagne qui se distingue l'un de l'autre par le degré de qualification de ses personnels.
La gendarmerie mobile dispose également depuis 1953 de pelotons dont le personnel est formé à cette discipline pour le renfort des unités territoriales.
C.M du 29 septembre 1926 et 20 octobre 1927 :
La
circulaire de 1926 autorise pour la première fois l'utilisation du ski
par les gendarmes pour exécuter leur service. Comme pour
la bicyclette, l'utilisation de ce matériel ne doit entraîner aucune
dépense pour le
budget de la guerre. Les skis sont alors achetés et entretenus sur la
masse
d'entretien et de remonte. La circulaire de 1927 prévoit les conditions
d'emploi du ski par les
brigades de montagnes.
Circulaire n°41000 M.A./Gend. T.A.F. 3 du 21 octobre 1963 :
Afin de définir la composition des unités, la répartition des lots
d'habillement et d'équipement ainsi que les dotations en matériel
automobile et transmission, cette circulaire classe pour la première
fois les unités de montagne en quatre catégories : les brigades de
haute montagne (B.H.M.), les brigades de montagne (B.M.), les brigades
de moyenne montagne (B.M.M.) et des unités hautement spécialisées
implantées en zone de haute montagne susceptible d'intervenir en toutes
opérations de secours : les pelotons spécialisés de haute montagne
(P.S.H.M) et les groupes spécialisés de haute montagne (G.S.H.M.).
Gendarmes de
montagne - années 1950
Secours en montagne
LES GROUPES DE SPÉLÉOLOGIE |
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Écusson
homologué sous le n° GNT 0467 le 31 mai 2013 |
Les groupes de spéléologie sont des unités constituées de gendarmes ayant la double qualification « montagne et spéléologie ». Leurs missions et de porter secours aux spéléologues ou mener des enquêtes sur des accidents survenus en milieu souterrain. La première unité à été créée au sein de la compagnie de gendarmerie d'Oloron-Sainte-Marie (Pyrénnées-Atlantique) en 1974. Un second groupe sera constitué quelques années plus tard dans les Alpes au sein du peloton de haute-montagne de Grenoble.
Le personnel spéléologue montagne reçoit la dotation complémentaire d'effets suivante :
LES UNITÉS NAUTIQUES |
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Personnel
armant les vedettes Écusson homologué sous le n° G 1862 le 17 avril 1962 |
Plongeur
autonome Écusson homologué sous le n° GNT 0111 le 7 février 2002 |
Sous cette dénomination générale, les unités nautiques sont composées de spécialités nécessitant des effets d'habillement et des équipements particuliers. Parmi ces spécialités nous trouvons :
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LES UNITÉS MOTORISÉES |
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Écusson
homologué sous le n° G 4345 le 5 mars 1996 |
Avec l'automobile, la motocyclette a été le premier engin motorisé qui a concouru à la mécanisation de l'arme. Mono-place, bi-place avec ou sans side-car, voilà déjà un siècle qu'elle accompagne les gendarmes dans leurs missions. Véritable trait d'union entre l'époque du cheval et notre monde moderne, les gendarmes motocyclistes ont gardé l'écarlate au revers de leur vareuse comme en étaient pourvus les cavaliers en leurs temps.
Au terme de l'arrêté du 17 octobre 1923, l'autorisation de conduire des motocyclettes avec ou sans side-car de l'armée n'était accordée qu'aux seuls militaires déjà titulaires du brevet militaire pour la conduite des véhicules automobiles qui par extension de la validité de ce brevet l'autorisait. Les gendarmes des brigades appelés à conduire ces engins n'étant pas tous titulaire du brevet militaire pour la conduite des véhicules automobiles, il fut instauré par circulaire du 19 septembre 1932, un brevet militaire valable uniquement pour la conduite des motocyclettes. Le permis moto était né.
C.M n° 24865 M. A. Gend. T. du 22 juin 1963 :
Création à Fontainebleau du centre national de formation du personnel
motocycliste de la gendarmerie destiné à servir soit en brigades
motocyclistes (B.MO.) soit en brigades routières de gendarmerie mobile
(B.R.G.M.).
Gendarme motocycliste années
1940 d'outre-mer |
Gendarme motocycliste années 1950 | Gendarme motocycliste Tenue police de la route - années 1960 |
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Gendarme motocycliste années 1980 |
Gendarme motocycliste années 1980 Équipé de l'ensemble imperméable Mle.1979 |
Gendarme motocycliste années 2000 |
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Gendarmerie départementale XXe siècle |
Gendarmerie coloniale XIXe siècle |
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