La gendarmerie coloniale (2)
- XXe siècle -

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La IIIe république (1870 - 1940)


Notification du 9 février 1901 :

Le pantalon de cheval et les petites bottes éperonnées de la tenue de la gendarmerie à cheval de la Corse sont remplacés par la culotte modèle 1901, les jambières et les brodequins avec éperons à la chevalière. La culotte est en cuir de laine bleu clair et comporte sur chaque couture latérale une bande en drap bleu foncé semblable à celui de la tunique.



Détachement de gendarmerie de Madagascar

Un décret du 18 juillet 1901 organise la prévôté attachée au corps d'occupation de Madagascar en détachement de gendarmerie de Madagascar. La composition de ce détachement est fixée à deux officiers (1 capitaine et 1 lieutenant), 45 sous-officiers, brigadiers et gendarmes à cheval et 46 sous-officiers, brigadiers et gendarmes à pied.


Compagnie de gendarmerie de Madagascar

Un décret du 29 avril 1902 transforme le détachement de gendarmerie de Madagascar en compagnie. L'effectif est fixé à 4 officiers dont un chef d'escadron et 124 sous-officiers, brigadiers et gendarmes dont 54 à cheval et 70 à pied. La compagnie est divisée en deux arrondissements : celui de Tananarive, placé sous le commandement d'un capitaine et celui de Tamatave commandé par un lieutenant.


Un décret du 6 septembre 1902 crée un corps d'auxiliaires indigènes à pied et à cheval de la gendarmerie à Madagascar. Ils sont choisis parmi les conducteurs d'artillerie ou les tirailleurs malgaches. Ils sont placés sous les ordres du commandant de la gendarmerie de Madagascar. Leur uniforme est fixé par arrêté du gouverneur général. Ils sont hiérarchisés en quatre classes, la 1re et 2e classe correspond à celle de sergent, la 3e à celle de caporal, les auxiliaires de 4e classe prennent rang de soldats de 1re classe.



Compagnie de gendarmerie de l'Indochine

Par décret du 18 septembre 1902, trois nouvelles brigades à cheval sont créées en Indochine.  Deux brigades à 5 hommes placées à Saïgon (Cochinchine) et Phnom-Penh (Cambodge) ; une brigade de 6 hommes installée à Hué (Annam).


Compagnie de gendarmerie de l'Indochine

Par décret du 9 juin 1903 la compagnie de gendarmerie d'Indochine constituée du Tonkin et de l'Annam est scindée en deux arrondissements, le premier commandé par un capitaine prend le nom de « arrondissement d'Hanoï », le second commandé par un lieutenant ou sous-lieutenant prend le nom de « arrondissement d'Haïphong ».


Décret du 13 janvier 1904 :
La compagnie de gendarmerie de Madagascar est supprimée. Elle est remplacée par les forces de police locales.

Décision ministérielle du 21 mars 1904

Gendarmerie de métropole,
de la Corse et d'Afrique
Gendarmerie d'Algérie et de Tunisie

Les gendarmes reçoivent le casque colonial blanc orné sur le devant d'une grenade en maillechort nickelé.

Arrêté du 8 octobre 1904
Gendarmerie du Sénégal

Un arrêté du 30 mai 1904 promulgue dans la colonie du Sénégal le décret du 5 mai 1904 portant création d'emplois d'auxiliaires indigènes dans la gendarmerie du Sénagal. Le 8 octobre suivant, un arrêté fixait la tenue des auxiliaires dont les effets d'habillement et de petit équipement étaient calqués sur le modèle en usage dans l'infanterie coloniale.

Tenue :
Armement :

1 épée-baïonnette ; 1 carabine de gendarmerie Mle. 1890 ; 1 révolver Mle. 1873.

Équipement :

Un ceinturon de cuir avec porte-épée, 1 cartouchière, 1 étui de révolver en cuir fauve.

Instruction du 15 septembre 1907

Cette instruction forme un volume complet de l'édition méthodique du bulletin officiel (B.O.E.M.). C'est le volume n° 106 relatif à la description des uniformes. Elle englobe toutes les prescriptions antérieures à jour et apporte quelques nouveautés. Elle sera maintes fois modifiée au fur et à mesure de l'évolution de l'uniforme, du harnachement et des différents accessoires et attributs entrant dans la composition des différentes tenues des gendarmes départementaux, coloniaux et de la garde républicaine de Paris.

C'est à cette occasion que les gendarmes de Corse, d'Algérie et de Tunisie reçoivent le casque colonial blanc (Salacco), orné sur le devant d'une grenade en maillechort nickelé.


sabre-baïonnette

L'installation de l'administration française au Maroc ne se fit pas sans heurt. Les émeutes étaient fréquentes et le sultan n'était pas toujours en mesure de se faire obéir par tous les chefs de tribu. La révolte de juillet 1907 nécessita l'envoie le 7 août 1907, de 3000 hommes sous les ordres du général Drude qui débarquèrent à Sidi-Belyout pour dégager la ville et devait poursuivre leurs opérations de maintien de l'ordre dans toute la Chaouïa. Ainsi apparut la force publique dans ce pays qui devait y remplir le rôle dévolu par le règlement des armées en campagne.


1907
La guinée française

Par décret du 21 mai 1907, un détachement de gendarmerie à pied est créé pour la Guinée française. Il est composé de : 1 maréchal des logis, 1 brigadier, 8 gendarmes.

1907
Le Maroc

Pour ces opérations, l'effectif des gendarmes fut scindé en deux forces publiques différentes et rattachées aux colonnes expéditionnaires.

  • 1) La force publique du Maroc occidental, qui débarqua à Casablanca le 20 septembre 1907 était composée de 1 maréchal des logis, 1 brigadier et 14 gendarmes venant de la 19e légion.
  • 2) la force publique du Maroc oriental dans la région d'Oujda formée le 7 décembre 1907 était composée de 1 maréchal des logis-chef et 8 gendarmes venant de la 4e compagnie de la 19e légion. Elle sera placée sous le commandement du capitaine Bot, de Tlemcen le 27 décembre et sera renforcée de 20 gradés et gendarmes pour accompagner les différentes colonnes effectuant des opérations de police et de pacification dans l'est du pays.
1908
L'Inde

Par décret du 17 mars 1907, le corps des cipahis encadré par les militaires du corps de l'infanterie de marine est supprimé. Pour assurer le bon ordre et la sécurité publique dans cette colonie, un décret du 22 mai 1908 crée une nouvelle force de police encadrée par des militaires du corps de la gendarmerie.
Cette gendarmerie indigène prend le nom de cipahis de l'Inde. Elle est en service dans les établissements de Pondichéry et de Karikal et peut comporter des détachements à Chandernagor, mahé et Yanaon. L'encadrement est constitué d'un capitaine et d'un lieutenant ou sous-lieutenant de gendarmerie hors cadres, de sous-officiers, brigadiers et gendarmes également placés hors cadres et dont le nombre peut varier.

1909

Le Laos

Le 27 février 1909, la gendarmerie fait son apparition au Laos. Un poste est créé à Luang-Prabang. D'autres seront établis plus tard, mais successivement supprimés en raison des compressions budgétaires.


Par décret du 20 octobre 1911, l'autonomie administrative et financière est laissée à chacun des pays de l'union indochinoise. 

L'organisation de la gendarmerie en compagnie ne correspond plus aux besoins des chefs de l'administration locale qui doivent pouvoir compter sur la proximité des responsables de la tranquillité publique. Pour prendre en compte ces considérations, un décret du 14 août 1913 réorganise la compagnie de l'Indochine en deux détachements autonomes s'administrant isolément.

Le chef d'escadron, dont l'emploi reste prévu, est alors chargé spécialement de l'inspection de la gendarmerie du groupe de l'union indochinoise qui se compose :

  • – du détachement de l'Annam-Tonkin dont le chef-lieu fixé à Hanoï est à l'effectif de 140 militaires, dont un capitaine commandant le détachement.
  • – Du détachement de Cochinchine-Cambodge dont le chef-lieu fixé à Saïgon : 140 militaires. Il est également commandé par le capitaine.

Les détachements du Laos, du Yunnan et de Quang-Tchéou-wan restent attachés au détachement de l'Annam Tonkin. Ces dispositions reçurent leur application à partir du 1er janvier 1914.


 3 août 1914  : l'Allemagne déclare la guerre à la France.



Le 24 octobre 1914, six prévôtés sont constituées pour les régions du Tonkin soumises à l'état de siège et réparties dans les postes de la frontière de Chine. Elles sont dissoutes le 15 mai 1915. Les compressions budgétaires de l'après-guerre diminuèrent l'effectif du détachement de l'Annam-Tonkin.

À la veille de la Seconde Guerre mondiale, le personnel était réparti en trente-deux postes dont vingt-six au Tonkin, quatre à Annam, un au Laos, un à Kouang-Tchéou-Wan et un au consulat de France à Yunnanfou (Chine).


Brigadier - Indochine 1910

 Les gouvernements généraux

1910

L'Afrique-Équatoriale française (AEF) 

Création du gouvernement général de l'AEF par décret du 15 janvier 1910 à la suite du Gouvernement général des possessions du Congo français et dépendances.
L'Afrique-Équatoriale française s'étendait du Sahara au fleuve Congo et de l'océan Atlantique aux monts du Darfour. Elle était composée du Gabon, du Moyen-Congo (territoire dont une partie correspond au Gabon, une autre à l'actuelle République du Congo), du Tchad, de l'Oubangui-Chari (République centrafricaine). Au total, sa superficie atteignait 2 500 000 kilomètres carrés, soit environ cinq fois la France. Le gouverneur général de cet ensemble résidait à Brazzaville.

Le gouvernement général de l'AEF se termina par l'autonomie des colonies en septembre 1958.

1911

Le continent asiatique

Ce gouvernement  était constitué des établissements français dans l'Inde comprenant : Pondichéry, Karikal et Yanaon sur la côte de Coromandel, Mahé sur la côte de Malabar et Chandernagor au Bengale et de l'Indochine Française en extrême orient comprenant les protectorats du Tonkin, de l'Annam, du Laos, du Cambodge et la colonie de Cochinchine. Le gouvernement de l'Indochine est constitué par décret du 20 octobre 1911 qui réunit la Cochinchine, l'Annam, le Tonkin, le Cambodge, le Laos et le territoire de Kouang-Tchéou-Wan. Le palais du gouverneur général est à Saïgon.

voir la composition des six gouvernements généraux


circulaire du 24 janvier 1916 :

Tous les gendarmes résidant en Algérie sont autorisés à porter la tenue de toile kaki.


Décret du 27 janvier 1916 :
La loi du 30 mars 1912 ayant autorisé la nomination dans les différentes armes et services d'emploi d'adjudant-chef, cette disposition législative est appliquée à la gendarmerie et la garde républicaine par décret du 27 janvier 1916.
Par instruction du 10 février 1916, le nombre maximum d'emplois d'adjudant-chef est fixé comme suit :

Décision ministérielle du 5 mars 1916 :

Le décret du 27 janvier 1916 ayant créé dans la gendarmerie des emplois d'adjudant-chef, cette décision règle les insignes de ce grade qui est identique à celui du galon d'adjudant, mais dont le fond est couleur argent au lieu d'être en or.

circulaire du 16 septembre 1916 :

Gendarmerie
d'Algérie, de Tunisie et du Maroc

Cette circulaire prescrit qu'à partir du 1er janvier 1917, les gendarmes de l'Algérie, Tunisie, Maroc prennent la tenue kaki. Les modèles de grades seront identiques à ceux des prévôtés.


Décret du 4 février 1917 :
Une nouvelle compagnie ayant pour chef-lieu Mascara est créée en Algérie. La légion (la 19e) comprend désormais six compagnies.

Décret du 21 février 1918 :

Georges Clemenceau, président du conseil et ministre de la guerre, donne aux gendarmes le rang et les insignes de sous-officier (JO du 10 avril 1918). Le galon de grade était un galon de lézarde surmontant la soutache en argent et soie rouge des rengagés.

À la suite de cette décision, les grades et appellations des sous-officiers gradés étaient modifiés de la manière suivante :

Tous ces galons de 35 mm de long étaient placés obliquement sur le bas de la manche. Les chefs de brigade hors classe, de première et deuxième classes les portèrent horizontalement comme ceux des sous-lieutenants. Ces derniers portaient leur képi d'avant-guerre alors que les chefs de brigade de 3e et 4e classe portaient le képi de gendarme, sans distinction de grade.


 11 novembre 1918  :  fin de la première Guerre mondiale avec la signature de l'Armistice à Rethondes entre l’Allemagne et les Alliés.


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L'entre-deux-GUERREs

1919
La côte Française des Somalis

C'est aux termes de l'accord signé le 11 mars 1862 entre Napoléon III et le sultan de Tadjourah que la France s'installe dans cette partie de l'Afrique en achetant le port d'Obock. Le décret du 11 mai 1919 créa dans cette colonie le premier détachement de gendarmerie comprenant : un chef de brigade de troisième ou quatrième classe et deux gendarmes à pied. Le décret du 27 août 1927 fixa l'effectif à un adjudant-chef, adjudant ou maréchal des logis-chef commandant et trois gendarmes. Le décret du 21 avril 1937 porta le nombre des gendarmes à six.

1920
Le Cameroun

À l'issue de la Première Guerre mondiale, les Allemands qui avaient établi le 5 juillet 1884 leur protectorat sur le Cameroun perdent leur colonie et la Société des Nations confie la partie orientale à la France et la zone occidentale au Royaume-Uni.
Le premier détachement de gendarmerie du Cameroun a été créé par décret du 4 janvier 1920. Il était à l'effectif de cinq : 1 chef de brigade de 3e classe ou de 4e classe et 4 gendarmes.



Corps des cipahis de l'inde

Par décret du 19 mars 1921, le corps des cipahis de l'inde est supprimé. Il est reconstitué cinq mois plus tard (décret du 17 août 1921) sous la forme d'un détachement d'infanterie indigène dénommé « détachement de cipahis de l'Inde ». Son encadrement est confié à l'infanterie coloniale.



Décret du 16 février 1923 :
La durée du séjour colonial pour les militaires de la gendarmerie est fixée (voyage par mer non compris) à deux ans pour l'Afrique équatoriale, l'Afrique occidentale, la côte des Somalis et la Guyane ; trois ans pour l'Indochine, Madagascar et dépendances, les établissements de l'Inde et des Nouvelles-Hébrides ; cinq ans pour les autres colonies.


Circulaire ministérielle du 6 novembre 1926 :

En Algérie, aux colonies, dans les pays de protectorat et de mandat, les militaires de la gendarmerie sont autorisés à faire usage en tenue de travail, de vêtements en drap kaki. Les attributs et galons sont brodés et cousus sur un drap bleu foncé. La culotte est du modèle bleu gendarme, sans passepoil. La vareuse et le manteau sont du même modèle que pour la tenue bleue. Dans toutes les tenues, le pistolet est porté à gauche et la cartouchière à droite.



Légion de gendarmerie du Maroc

Décret du 25 novembre 1927 (JO du 18/12/1927) :
Le détachement de la force publique du Maroc est transformé en légion de gendarmerie du Maroc ayant son siège à Rabat. Elle est divisée en deux compagnies, la 1re à Rabat comprenant les sections de Rabat, Casablanca et Marrakech ; la 2e compagnie à Fez comprenant les sections de Fez, Meknès et Oudjda. L'effectif est fixé à 3 officiers supérieurs, 7 officiers subalternes et 348 gradés et gendarmes dont 60 auxiliaires marocains.


Détachements de gendarmerie de l'Indochine

Le décret du 21 mars 1929 fixe l'effectif des détachements de gendarmerie comme suit :

- Détachement de l'Annam - Tonkin : 1 capitaine, commandant à Hanoï, 110 gradés et gendarmes européens, 2 lieutenants ou sous-lieutenants, 60 auxiliaires indigènes répartis en 47 postes ou brigades.

- Détachement de Cochinchine-Cambodge : 1 capitaine, commandant à Saïgon, 3 lieutenants ou sous-lieutenants, 144 gradés et gendarmes européens répartis en 72 poste ou brigades.


État-major de la gendarmerie - Alger 1938
Gendarme auxiliaire en tenue d'apparat _ 1938 Brigade de gendarmerie mixte - Algérie 1938 Groupe de gendarmes à vélo-moteur - Algérie 1938

1929
Le Congo français

C'est par décret du 27 juin 1929 que le premier détachement* de 12 gendarmes commandé par un adjudant fut créé dans cette partie de l'Afrique occupait officiellement par la France depuis 1882.

L'effectif du détachement du Congo est porté à 18 militaires par décret du 16 mai 1931. Il est réparti dans les trois colonies du Moyen-Congo (aujourd'hui République du Congo), du Gabon et de l'Oubangui-Chari (République centrafricaine). Par décret du 12 juillet 1934, le détachement est ramené à neuf gendarmes répartis comme suit :

  • Brazzaville : 1 adjudant, commandant et comptable du détachement et 1 gendarme ;
  • Bas-Congo : 1 gendarme ; Poto-Poto : 1 gendarme ; Pointe-Noire : 1 gendarme ;
  • Gabon : Libreville : 1 gendarme ; Port-Gentil : 1 gendarme ; Oubangui-Chari : Banghi : 2 gendarmes.
1931
La chine

La force publique de Chine (1 chef de brigade et 4 gendarmes) dont le régime était fixé par la circulaire du 16 octobre 1924 est dissoute par circulaire interministérielle du 20 août 1931 et réorganisée à compter du 1er octobre en détachement de gendarmerie coloniale. Son effectif est fixé à 1 gradé et 5 gendarmes.

1931
madagascar

Création par décret du 12 octobre 1931 d'un détachement de gendarmerie à Madagascar. Il est composé de 3 officiers dont un officier supérieur ayant le titre de "commandant la gendarmerie, inspecteur général de la garde indigène" et de 57 gradés et gendarmes.


* Ce détachement avait été demandé par le gouverneur général de l'Afrique-Équatoriale française pour surveiller et assurer dans de bonnes conditions le maintien de l'ordre des travailleurs chinois employés à la construction du chemin de fer du Congo-Océan.


État-major de la gendarmerie - Alger 1938
Gendarme auxiliaire en tenue d'apparat _ 1938 Brigade de gendarmerie mixte - Algérie 1938 Groupe de gendarmes à vélo-moteur - Algérie 1938



Détachement de gendarmerie du Sénégal

Par décret du 8 juin 1931 :
Le détachement de gendarmerie du Sénégal, dont l'effectif est porté à 4 officiers et 115 gendarmes, prend l'appellation de détachement de gendarmerie de l'Afrique occidentale française. L'augmentation d'effectif permet de créer une nouvelle brigade à Bamako (Soudan).


Instruction interministérielle n° 85601/11-1 du 12 octobre 1934 (J.O. du 13 octobre) * :
Cette instruction règle les conditions de la participation de l'armée au maintien de l'ordre public prévue par la loi du 27 juillet-3 août 1791. L'autorité civile à qui incombe le maintien de l'ordre ne peut faire intervenir la force armée que par voie de réquisition. Les troupes sont divisées en trois catégories :

  1. la gendarmerie départementale et la garde républicaine de Paris,
  2. la garde républicaine mobile faisant partie des réserves générales,
  3. les troupes de ligne y compris l'armée de l'air et l'armée de mer.

* Aux colonies, cette instruction est remplacée par un arrêté des gouverneurs généraux.

Circulaire du 21 septembre 1931 :

Cette circulaire précise les nouveaux effets de la grande tenue pour les officiers de la gendarmerie. Aux effets perçus en métropole s'ajoute pour la gendarmerie d'Afrique du Nord le casque en liège orné d'une grenade en argent et pour la gendarmerie coloniale le même casque et les effets de coton ou de toile blanche du même modèle que les effets de toile kaki.GM-tizi-ouzou



Garde républicaine mobile d'Algérie

Décret du 27 avril 1935 (JO du 28/04/1935) :
Un groupe de la garde républicaine mobile est créé en Algérie. Ce premier groupe comprend trois compagnies à pied; ces unités ont la même composition organique que celles de la métropole.



Garde républicaine mobile du Maroc

Décret du 15 décembre 1937 :
Création de la première compagnie de garde républicaine mobile au Maroc. Rattachée à la légion de gendarmerie du Maroc, cette compagnie à 3 pelotons à pied, en dehors de sa participation au maintien de l'ordre, prête son concours à la gendarmerie départementale.



Circulaire du 29 juillet 1939 :

Tenue pour la gendarmerie d'Afrique du Nord :



Légion de gendarmerie de Tunisie

Décret du 6 août 1939 (JO du 12/08/1939) :
La compagnie de gendarmerie créée par décret du 5 août 1898 est transformée en légion dénommée « légion de gendarmerie de Tunisie ». Elle comprend deux compagnies. Son effectif est fixé à 12 officiers, 490 gradés et gendarmes, 101 auxiliaires indigènes.


 3 septembre 1939  : la France déclare la guerre à l'Allemagne.

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gouvernement provisoire (3/6/1944 - 27/10/1946)
1944

Indépendance de la Syrie et du Liban.


 8 mai 1945  : fin de la seconde guerre mondiale sur le théâtre d'opérations européen.


Après la Deuxième Guerre mondiale, le gouvernement provisoire de la république française s'est attaché à reconstituer les effectifs de la gendarmerie coloniale :



1946

Loi du 19 mars 1946 : les colonies de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Réunion et la Guyane française sont érigées en départements français.


19 décembre 1946  : début de la guerre d'Indochine.

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Ive république (27/10/1946 - 04/10/1958)

[photographie de presse] / Agence MeurisseLa départementalisation des quatre plus anciennes colonies apporta une nouvelle vision du dispositif colonial. Cette décision entraîna la création du ministère de la France d'outre-mer qui succéda au ministère des colonies. La gendarmerie coloniale allait à son tour subir quelques modifications dans son emploi.

Jusqu'à ce jour, les effectifs des détachements de gendarmes envoyés dans les différentes colonies étaient fixés à la demande des gouverneurs généraux des différents territoires. Prélevés sur ceux de la métropole, la solde et l'entretien de ces militaires ne relevaient plus du budget de l'État, mais de celui de la colonie faisant de ces détachements coloniaux des formations autonomes. Cette subordination aux assemblées locales avait pour effet négatif de faire varier sans cesse l'effectif des détachements en fonction des budgets locaux et des circonstances du moment lorsqu'ils n'étaient pas tout simplement supprimés pour être recréés quelques années plus tard.

La loi* du 21 mars 1948 mit fin à cette pratique et instaura qu'à partir du 1er janvier 1948 les dépenses de la gendarmerie relatives au personnel, aux animaux (chevaux, chiens), au matériel et au casernement seraient désormais supportées par le budget de l'État. Cette décision permit d'adapter d'une manière cohérente et stable les détachements de gendarmes au sein de l'Union Française.

* Loi n° 48-488 du 21 mars 1948 (art.5) portant prise en charge par l'État des dépenses de gendarmerie dans les territoires relevant du Ministère de la France d'outre-mer.

instruction du 25 mai 1948

Cette instruction sur le fonctionnement du service de l'habillement dans la gendarmerie et la garde républicaine indique sommairement, en fonction des tableaux d'effectifs et de dotations n° 04898-E.-M.A/1.0 du 13 mai 1947, les collections d'effets d'habillement à réaliser pour satisfaire les besoins du personnel sous-officier de la gendarmerie.

Les gendarmes départementaux d'Afrique du Nord française sont équipés de :


Décret n° 49-1364 du 2 août 1949 :
Ce décret fixe le statut particulier des auxiliaires de gendarmerie des territoires relevant du ministère de la France d'outre-mer. Leur rôle est de seconder et renforcer les gendarmes dans l'exécution de leurs missions. Ils ne peuvent être chargés d'enquête et sont hiérarchisés en quatre classes. Les auxiliaires de 3e classe à pied ou monté (sergent), de 2e classe (sergent-chef), de 1re classe (adjudant) et hors classe (adjudant-chef).


1949

Indépendance du Cambodge et du Laos.


instruction ministérielle du 6 mai 1950

Cette instruction a pour objet de fixer d'une façon uniforme les conditions de fonctionnement du service de l'habillement relevant du budget du ministère de la France d'outre-mer. Elle précise la liste des effets et accessoires dont doivent être pourvus les militaires de la gendarmerie métropolitaine et d'Afrique du Nord désignés pour servirGendarme en tenue de cérémonie dans les départements et territoires d'outre-mer. Les militaires de la gendarmerie affectés outre-mer emportent avec eux un certain nombre d'effets d'habillement faisant partie de leur paquetage métropolitain qui sont complétés par des effets d'habillement spécifique au lieu d'emploi.

Personnel officiers :

Effets d'habillement :
Objets d'équipement :

Personnel sous-officiers :

Effets d'habillement :
Objets d'équipement :

Auxiliaires de gendarmerie :

Effets d'habillement :
Objets d'équipement :


Suite à la loi n°46-451 du 19 mars 1946 érigeant en département la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane française et le décret du 6 juin 1946 réorganisant le détachement de gendarmerie des Établissements français de l'Océanie, les unités de gendarmerie stationnées dans ces territoires sont réorganisées. Pour tenir compte de leur situation géographique, trois décrets précisent pour chaque zone la nouvelleAuxiliaire malgache organisation des détachements de gendarmerie.


Décret n° 50-693 du 17 juin 1950 :
Il est créé un détachement de gendarmerie dénommé « détachement de gendarmerie de l'Afrique orientale française ». Placé sous les ordres d'un colonel en résidence à Tananarive (Madagascar), il est composé pour Madagascar : des sections de Tananarive, Fianarantsoa, Tamatave, Majunga et Tuléar, de neuf pelotons mobiles de gendarmerie, d'une section maritime de gendarmerie à Diégo-Suarez, d'une brigade de gendarmerie aérienne, d'une section de gendarmerie des transports aériens ; pour l'archipel des Comoresde : une brigade territoriale ; pour l'île de la Réunion : d'une compagnie à deux sections (Saint-Denis et Saint-Pierre). L'effectif total est fixé à 23 officiers, 787 sous-officiers, 586 auxiliaires de gendarmerie (auxiliaires malgaches dont 324 sont intégrés dans les pelotons mobiles de gendarmerie).


Décret n° 50-694 du 17 juin 1950 :
Il est créé un détachement de gendarmerie dénommé « détachement de gendarmerie Antille-Guyane ». Placé sous les ordres d'un lieutenant-colonel en résidence à Fort-de-France, il est composé d'une compagnie pour la Martinique, d'une compagnie pour la Guadeloupe et d'une section pour la Guyane. L'effectif total est fixé à 11 officiers, 250 sous-officiers pour la Martinique, 250 sous-officiers pour la Guadeloupe et 90 sous-officiers pour la Guyane.


Décret n° 50-695 du 17 juin 1950 :
Il est créé un détachement de gendarmerie dénommé « détachement de gendarmerie du Pacifique » pour les unités de gendarmerie stationnées dans les territoires de la Nouvelle-Calédonie et des dépendances et des Établissements français de l'Océanie et aux Nouvelles-Hébrides. Placé sous les ordres d'un chef d'escadron en résidence à Nouméa, il est composé pour la Nouvelle-Calédonie d'une section, de postes et de brigades isolées, d'un peloton mobile de gendarmerie, pour les Nouvelles-Hébrides d'une brigade, pour les Établissements français de l'Océanie, d'une section. L'effectif total est fixé à 3 officiers, 119 sous-officiers, 64 auxiliaires de gendarmerie.


Voir les trois décrets


1952

Indépendance du comptoir Français Chandernagor (Inde).



Décret n° 53- 273 du 27 mars 1953 :
Afin de faire correspondre l'organisation de la gendarmerie stationnée dans les territoires relevant du Ministre de la France d'outre-mer et des départements d'outre-mer avec l'organisation administrative, judiciaire et militaire de ces territoires et départements, l'ensemble des éléments de gendarmerie stationnés sur l'étendue d'un même commandement supérieur des forces armées, constitue un corps de gendarmerie.  Les corps prennent l'appellation de détachement. Les unités subordonnées  conservent la terminologie en usage en métropole (compagnie, section, peloton, brigade, poste).


20 novembre 1953 au 7 mai 1954 : bataille de Diên Biên Phu.



21 juillet 1954  : fin de la guerre d'Indochine.


La guerre d'Indochine sera inscrite aux drapeaux de la gendarmerie départementale, de la gendarmerie mobile, des régiments d'infanterie de la garde républicaine et à l'étendard du régiment de cavalerie de la garde républicaine.



1954

Indépendance des comptoirs Français de Pondichéry, Yanaon, Karikal et Mahé (Inde).

Indépendance du Vietnam.

instruction ministérielle du 22 septembre 1954

Cette instruction sur le fonctionnement du service de l'habillement dans les formations de gendarmerie relevant du ministère de la France d'outre-mer reprend l'instruction précédente en lui apportant de légères modifications. Les auxiliaires de gendarmerie des différentes formations ont sensiblement les mêmes effets que les gendarmes métropolitains sauf pour les auxiliaires d'ethnie maures, targui, toubbou et arabe relevant des formations de l'Afrique-Occidentale Française - Togo.Méhari du peloton de gendarmerie nomade

Auxiliaires d'ethnie maure :

Auxiliaires d'ethnie targui :

Auxiliaires d'ethnie toubbou et arabe :


Effets spéciaux pour motocyclistes :



NIGER
GUINÉE SÉNÉGAL
Gendarme auxiliaire du Niger Gendarme auxiliaire - Guinée gendarme auxiliaire sénégalais
Méhari du peloton de gendarmerie nomade
- auxiliaire d'ethnie touareg -
(tenue de sortie et d'apparat)
Garde territoriale
- auxiliaire guinéen -
(tenue de travail)
Gendarme auxiliaire sénégalais
(tenue de service courant)


Gendarme auxiliaire sénégalais
Gendarme auxiliaire - Sénégal Gendarme auxiliaire touareg Peloton de gendarmerie nomade


 1er novembre 1954  : début de la guerre d'Algérie.



1956

Indépendance du Maroc et de la Tunisie.


Décision ministérielle du 6 juin 1957 :
Cette décision rend caducs tous les décrets d'organisation du corps de la gendarmerie stationné dans les territoires et départements relevant du ministre de la France d'outre-mer. À compter du 1er septembre 1957, la terminologie concernant la dénomination des détachements est changée. L'ensemble des détachements sont désormais appelés suivant leur importance : groupement, groupe ou section. Cette décision sera complétée le 8 octobre 1957 par un décret (n° 57-1113 - J.O. du 11 octobre 1957) abrogeant tous les décrets d'organisations antérieurs à cette date.


instruction du 23 décembre 1957

Cette instruction a pour objet de préciser les dispositions relatives au port de la tenue par les militaires de la gendarmerie dans les départements d'outre-mer et dans les territoires relevant du ministère de la France d'outre-mer.

Personnel officiers :

Personnel sous-officiers :


man_colonial_1950
Capitaine en grande tenue Gendarme méhariste
Gendarme en tenue de service courant
Officier en tenue de cérémonie
Gendarme saharien à méhari



En raison de l'importance et de la dispersion des unités et des effectifs de gendarmerie de l'A.O.F.-Togo, une décision ministérielle du 27 novembre 1957 réorganise les forces de gendarmerie. L'unique groupement de gendarmerie est dissous et à compter du 1er janvier 1958, remplacé par des groupes autonomes placés sous le commandement d'un officier général portant le titre de « commandant de la gendarmerie de la zone de défense A.O.F.-Togo ».
Un groupe de gendarmerie est ainsi créé au Sénégal (chef-lieu : Saint-Louis), en Guinée (chef-lieu : Conakry), au Soudan (chef-lieu : Bamako), en Mauritanie (chef-lieu : Rosso), en Côte d'Ivoire (chef-lieu : Abidjan), en Haute-Volta (chef-lieu : Ouagadougou), au Niger (chef-lieu : Niamey), au Dahomey (chef-lieu : Porto-Novo), au Togo (chef-lieu : Lomé) et le groupe mobile de gendarmerie de Dakar rattaché administrativement à l'escadron de gendarmerie de Dakar.




Gabon ou Tchad GUINÉE Tchad
Garde territoriale auxiliaire Gendarme et auxiliaire en tenue de combat Gendarme méhariste
Gabon ou Tchad
- garde territoriale auxiliaire montée -
(tenue d'apparat + burnous)
Gendarme et auxiliaire
- tenue de combat -
Peloton de gendarmerie nomade
- gendarme méhariste -
(tenue de sortie et d'apparat)


Gendarme auxiliaire - Tchad
Gendarmes et auxiliaire _ Congo
Gendarmes de la caserne Thies - Sénégal - 1959 Gendarmes montés


1958

Indépendance de la Guinée.


Par circulaire du 5 septembre 1958, les formations de gendarmerie départementale changent de nom. La compagnie devient groupement, l'appellation est suivie du nom du département (ex. : groupement de la Haute-Garonne). La section devient compagnie. L'appellation est suivie du nom de la résidence (ex. compagnie de gendarmerie de Villefranche-de-Lauragais). La compagnie autonome de gendarmerie de la Corse prend le nom de « légion de gendarmerie de la Corse ». Les groupes de gendarmerie de Bastia et d'Ajaccio reçoivent l'appellation de groupement. Enfin, la dénomination de section d'hélicoptères est conservée.
Ce changement d'appellation sera appliqué aux unités de gendarmerie de l'air par décision du 9 octobre 1958.


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ve république (04/10/1958)

Dès la fin de la guerre, les principes de la décolonisation avaient été posés par l'article 73 de la Charte des Nations Unies. La France, avec l'indépendance de la De-GaulleSyrie et du Liban, ouvrait en 1944 la longue liste des pays qui devaient voir le jour. L'Angleterre, son éternelle rivale, lui emboîtait le pas dès 1946 suivies par le Portugal, l'Espagne, les Pays-Bas pour ne citer que les principales nations colonisatrices européennes. Au cours de cette période, ce ne sont pas moins de 54 nouveaux états qui feront leur apparition sur la carte politique du monde.

L'établissement de la Ve république devait accélérer son déroulement et mettre un terme à la colonisation. Débutée le 2 octobre 1958 avec l'indépendance de la Guinée, elle se poursuivra jusqu'au 5 juillet 1962* avec l'indépendance de l'Algérie. Ce processus impliquait une réorganisation gouvernementale et devait entre autres, aboutir à la création de nouveaux ministères dont celui de l'outre-mer.

Le ministère de la France d'outre-mer n'avait plus de raison d'être, car les États nouvellement indépendants entraient dans le champ d’action des affaires étrangères par le biais d’un autre ministère celui de la coopération. De son côté, le ministère de l’outremer récupérait les compétences sur les départements d'outre-mer confiées au ministère de l’Intérieur en 1946.

À compter de 1960 la gendarmerie de la France d'outre-mer devait à son tour disparaître pour renaître sous la forme d'unités particulières dont la spécificité dépendait du statut politique du territoire sur lequel elle était employée. Ainsi, la gendarmerie d'outre-mer dont l'organisation territoriale était identique à celle de la métropole poursuivait sa mission dans les départements et territoires d'outre-mer.

Dans les pays ayant accédés à l'indépendance et sur la base d'un engagement volontaire que la gendarmerie apportait son soutien sous la forme d'une assistance militaire technique afin d'aider ces pays à constituer leur gendarmerie et à la formation de leurs cadres. Enfin, dans les pays ayant autorisé le maintien sur leur territoire de troupes françaises, la gendarmerie, conformément à ses missions, déploya des unités prévôtales.


* Djibouti ne deviendra indépendant que le 27 juin 1977.

Décision ministérielle du 26 août 1959 :
La décision interministérielle du 6 juin 1957 est abrogée eu égard à la mise en place en métropole d'une nouvelle appellation pour des unités et de nouvelles institutions pour l'outre-mer. Les groupes prennent l'appellation de groupement. Pour les unités subordonnées : la brigade conserve sa dénomination ; les escadrons d'auxiliaires portés ou montés prennent le nom de compagnie et les pelotons de ces formations sont désignés sous les noms de peloton mobile porté, peloton mobile monté et peloton nomade.


SÉNÉGAL MADAGASCAR
SÉNÉGAL
senegal_alfred_auxiliaire
Auxiliaire malgache Garde rouge du Sénégal
Gendarme et auxiliaire
- tenue de sortie et d'apparat -
Gendarmerie de Madagascar
- auxiliaire malgache -
(tenue de sortie et d'apparat)
Gendarme de la garde territoriale
- tenue de parade (1959) -


Gendarmerie d'AEF ou AEF Tournée de police - Madagascar
Garde territoriale du Sénégal
Défilé de gendarmes - Madagascar


1960

Indépendance de la Mauritanie ; du Soudan Français (devenu Mali ) ; du Niger ; du Tchad ; du Sénégal ; de la Côte-d'Ivoire ; de la Haute-Volta (devenu Burkina-Faso) ; du Togo ; du Dahomey ; du Cameroun ; du Gabon ; du Congo (Brazzaville) ; de l'Oubangui-Chari (devenu République centre-Africaine) ; de Madagascar.


9 septembre 1962   : fin de la guerre d'Algérie.


La guerre d'Algérie sera inscrite aux drapeaux de la gendarmerie départementale et de la gendarmerie mobile « AFN 1952 - 1962 ».




1962

Indépendance de l'Algérie.





Les gouvernements généraux des colonies :

  1. L'Afrique française du Nord (AFN) (de 1830 au 2 juillet 1962) : composée de l'Algérie ( initialement colonie puis département français), et des protectorats de la Tunisie et du Maroc.
  2. L'Afrique-Équatoriale française (AEF) : composée du Gabon, du Moyen-Congo, du Tchad, de l'Oubangui-Chari (République centrafricaine). Capitale : Brazzaville (résidence du gouverneur général).
  3. L'Afrique-Occidentale française (AOF) : composée de la Mauritanie, du Sénégal, du Soudan français (Mali), de la Guinée, de la Côte d'Ivoire, du Niger, de la Haute-Volta (Burkina Faso) et du Dahomey (Bénin). Capitale :  Saint-Louis (1895-1902), Dakar (1902-1960).
  4. Les établissements français dans l'Inde : Pondichéry, Karikal et Yanaon sur la côte de Coromandel, Mahé sur la côte de Malabar et Chandernagor au Bengale.
  5. L'Indochine : constituée des protectorats du Tonkin, de l'Annam, du Laos, du Cambodge et la colonie de Cochinchine.
  6. L'océan indien : le gouvernement de la côte française des Somalis, le gouvernement général de Madagascar et dépendances, le gouvernement de l'île de la Réunion.
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