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Au cours de la décolonisation, les gendarmes départementaux en activité dans les colonies furent pour le plus grand nombre rapatriés en métropole et affectés dans différentes unités territoriales. Suivant les accords politiques passés avec les pays ayant accédé à l'indépendance une partie d'entre eux seront maintenus sur place et serviront soit sous la forme d'une assistance militaire technique afin d'aider ces pays à constituer leur gendarmerie, soit en unités prévôtales. Les unités de gendarmerie mobile seront toutes rapatriées et reconstituées dans différentes villes françaises.
Désormais l'organisation territoriale de la gendarmerie d'outre-mer était identique à celle de la métropole. Les gendarmes affectés dans les départements et territoires d'outre-mer le seraient dans le cadre normal des mutations le plus souvent sur la base du volontariat pour la gendarmerie départementale et en unités constituées pour la gendarmerie mobile.
L'ensemble des territoires ultra-marins qui constituent aujourd'hui les territoires et départements d'outre-mer faisaient partie à leurs origines des territoires coloniaux.
Les départements et territoires d'outre-mer sont actuellement répartis de la manière suivante :
Djibouti ne deviendra indépendant que le 27 juin 1977.
Avec la loi n°46-451 du 19 mars 1946 érigeant en département la Guadeloupe, la Martinique, la Réunion et la Guyane française, le ministère de la France d'outre-mer succède au ministère des colonies.
L'organisation des unités de gendarmerie stationnées dans ces territoires ne correspondant plus aux spécifications de la départementalisation, il est créé par décret du 17 juin 1950(1) un détachement de gendarmerie dénommé « détachement de gendarmerie Antille-Guyane ». Placé sous les ordres d'un lieutenant-colonel en résidence à Fort-de-France, il est composé d'une compagnie pour la Martinique (4 officiers, 250 gradés et gendarmes), d'une compagnie pour la Guadeloupe (3 officiers, 250 gradés et gendarmes) et d'une section pour la Guyane (2 officiers, 90 gradés et gendarmes).
Un second décret(2) du même jour crée pour les unités de gendarmerie stationnées dans les territoires de la Nouvelle-Calédonie et dépendances et des Établissements français de l'Océanie et aux Nouvelles-Hébrides un détachement dénommé « détachement de gendarmerie du Pacifique ».
Commandé par un chef d'escadron en résidence à Nouméa, il est composé pour la Nouvelle-Calédonie et dépendance d'une section (2 officiers, 73 gradés et gendarmes), d'un peloton mobile de gendarmerie (effectif 48 dont 21 à cheval), pour les Nouvelles-Hébrides d'une brigade (5 militaires) et d'un détachement du peloton mobile (10 militaires dont cinq montés), pour les Établissements français de l'Océanie, d'une section (119 gradés et gendarmes) et d'un détachement du peloton mobile (quatre gendarmes à pied).
(1) Décret n° 50-694 du 17 juin 1950.
(2) Décret n° 50-695 du 17 juin 1950.
Ce changement de statut n'eut aucune influence sur le fonctionnement du service de l'habillement qui relevait toujours du budget du ministère de la France d'outre-mer. Ainsi l'instruction ministérielle du 6 mai 1950 s'applique à ces territoires.
Cette instruction a pour objet de fixer d'une façon uniforme les conditions de fonctionnement du service de l'habillement relevant du budget du ministère de la France d'outre-mer. Elle précise la liste des effets et accessoires dont doivent être pourvus les militaires de la gendarmerie métropolitaine et d'Afrique du Nord désignés pour servir dans les départements et territoires d'outre-mer. Les militaires de la gendarmerie affectés outre-mer emportent avec eux un certain nombre d'effets d'habillement faisant partis de leur paquetage métropolitain qui sont complétés par des effets d'habillement spécifique au lieu d'emploi.
Officiers
Sous-officiers
Tenue de service courant | Tenue de cérémonie | Tenue de ville |
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En 1992, la gendarmerie abandonnera la tenue kaki clair et la remplacera par la tenue bleue qui se déclinera en deux versions. La tenue composée du pantalon bleu gendarme et de la chemisette bleu clair identique à la tenue d'été en métropole et une seconde plus légère composée d'un short bleu gendarme et de la chemisette bleu clair (appelée bien souvent tenue petit bleu). Ces deux tenues seront complétées par une tenue de cérémonie composée d'une chemisette blanche avec attributs, d'un pantalon blanc avec ceinture blanche et de chaussures blanches. Ces tenues seront portées avec le képi.
Tenue bleue (option short) | Tenue de brousse | Tenue bleue (option pantalon) |
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